Les terroristes de Daech soutenus par les États-Unis ont tué trois soldats irakiens et en ont blessé quatre autres lors d'une attaque près de la ville riche en pétrole de Kirkouk, dans le nord du pays, après que les forces irakiennes ont récemment infligé de violents coups au groupe dans la région.
Les terroristes ont lancé dimanche une embuscade contre la caserne de l'armée irakienne à Wadi al-Naft, à environ 25 kilomètres à l'ouest de Kirkouk, a déclaré un responsable militaire local dans un rapport de l'AFP.
"Trois soldats dont deux officiers, ont été tués et quatre autres soldats ont été blessés", a déclaré le responsable qui s'est exprimé sous couvert de l'anonymat.
Bien qu'aucun groupe n'ait encore revendiqué l'assaut meurtrier, l'armée irakienne l'a décrit dans un communiqué comme une réponse apparente aux « coups douloureux et aux opérations qualitatives menées par nos forces armées héroïques » qui ont infligé « de lourdes pertes aux gangs de Daech et tué un grand nombre de leurs chefs.
Les terroristes notoires de Daech – formés à l'origine par des officiers militaires dirigés par les États-Unis avant de rompre avec une force militante massive qui a lancé une campagne de terreur en 2011 pour renverser le gouvernement syrien - ont également lancé une campagne de terreur majeure à travers l'Irak en 2014, envahissant de vastes étendues par des attaques-éclairs et en massacrant un grand nombre de civils et d'élèves officiers irakiens.
L'intrusion massive de terroristes de Daech à travers l'Irak est survenue alors que l'armée américaine gardait le contrôle total de l'espace aérien irakien et maintenait de nombreuses bases militaires et un nombre important de soldats et d'officiers dans le pays qui servaient prétendument de conseillers et d'entraîneurs.
L'Irak a déclaré la victoire sur le groupe terroriste en décembre 2017 après avoir mené une campagne militaire antiterroriste de trois ans, au cours de laquelle les Hachd al-Chaabi ont joué un rôle majeur.
Les conseillers militaires iraniens - dirigés par le feu commandant en chef, le général Qassem Soleimani, qui a été assassiné par les forces militaires américaines lors d'une attaque terroriste par drone - ont également joué un rôle clé dans la formation des forces de mobilisation irakiennes et dans la planification des opérations contre les terroristes de Daech.
Les sentiments anti-américains ont fortement augmenté à travers l'Irak à la suite de ce dernier et grand acte terroriste. Les législateurs irakiens ont adopté un projet de loi - seulement deux jours après l'assassinat du général Soleimani et de ses compagnons - une loi qui obligeait le gouvernement de Bagdad à mettre fin à la présence de toutes les forces militaires étrangères dirigées par Washington.
Les États-Unis ont finalement été contraints de mettre fin à leur « mission de combat » officielle en Irak à la fin de l’année 2020. Or, les groupes de résistance irakiens insistent toujours sur le fait que le soi-disant rôle consultatif de l'armée américaine doit aussi prendre fin et au plus vite.
L'armée américaine a également depuis longtemps stationné ses forces et son équipement dans le nord-est de la Syrie, le Pentagone affirmant que ce déploiement vise à empêcher que les champs pétrolifères de la région ne tombent entre les mains des terroristes de Daech.
Il est utile de rappeler qu’un certain nombre de responsables et de législateurs américains dont l'ancien président Donald Trump, ont dit que le groupe terroriste Daech avait été fondé par l'establishment US de l’époque.
Damas soutient que l'intrusion illégale des forces américaines en Syrie a pour seul but le pillage des ressources naturelles. Trump a, en tous les cas, admis à plusieurs reprises que les forces américaines étaient en Syrie pour sa richesse pétrolière.
La présence militaire américaine en Syrie est également considérée comme une tentative d'empêcher le gouvernement syrien de regagner sa souveraineté sur des territoires précédemment détenus par des terroristes soutenus depuis l'étranger.