Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
Niger : l’Occident n’a plus de place :
La juge allemande Katja Dominik est la nouvelle Cheffe de la Mission EUCAP Sahel Niger, en succédant à sa compatriote et haute fonctionnaire de police Antje Pittelkau (en poste depuis janvier 2021). Titulaire d’un Doctorat en Droit de l’Université de Göttingen (en Allemagne), Katja Dominik dispose d’une riche expérience dans plusieurs et précédentes missions militaires en Europe de l’Est et dans son pays natal.
Durant sa précédente carrière nationale et internationale, elle a déjà jugé des affaires de criminalité économique, de crimes de guerre, de criminalité organisée et de corruption.
« EUCAP Sahel Niger est une mission civile établie par l’Union européenne dans le cadre de sa Politique de sécurité et défense commune (PSDC). Cette Mission jouit d’une grande notoriété et a pour objectif de renforcer le secteur de la sécurité intérieure au Niger et ses capacités dans la lutte contre les menaces sécuritaires majeures », lit-on dans les médias mainstream.
Mais ce n’est pas tout puisque le Niger, est devenu depuis l’expulsion de Barkhane et cie du Mali et du Burkina, le laboratoire des missions et l’occident ne sait plus comment habiller de manière présentable son aveu d’échec.
Les Nigériens, tout comme les Maliens et les Burkinabè se battent pour préserver leur souveraineté et leur intégrité. Ils ne sont pas prêts à laisser faire Barkhane et d’autres institutions étrangères sur leur territoire.
En effet, plus personne ne croit aux bonnes volontés et au bon foie de l’axe US-OTAN en Afrique.
Le Niger tout comme le Mali et le Burkina et en dépit de la présence de la grande base US à Agadez, a jusqu’ici fait échec aux plans néo-colonialistes. D’ailleurs les protestations de Nigériens qui dans la foulée de la résistance des Burkinabè dans le village de Kaya à l’invasion de Barkhane ont décidé de barrer la route aux forces d’occupation portent exactement sur l’opposition à la présence des bases occidentales à travers leur pays.
Il y a effectivement une prise de conscience collective à travers tout le sahel, qui s’étend au Burkina, au Niger et au Mali et qui fait capoter les plans B des forces d’occupations.
Que ce soit au Niger ou dans les autres pays du Sahel, les populations restent soudées et savent qu’elles n’ont pas besoin d’avoir un tuteur comme la France, mais elles ont besoin d’avoir un pays souverain, intègre et indépendant.
Tchad/Cameroun : les mésententes résolues :
La tension entre le Tchad et le Cameroun autour de la question du pétrole tchadien est désamorcée.
Après un mois et demi de tension, les relations diplomatiques entre le Tchad et le Cameroun sont sur la voie de normalisation. N’Djamena a autorisé ce 7 juin 2023 son ambassadeur à regagner son poste à Yaoundé. Le diplomate Djidda Moussa Outhman avait été rappelé pour consultation le 24 avril 2023.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ibrahim Adam Mahamat justifie cette reprise de relation par le désamorçage de la tension entre les deux pays. Il a été indiqué que les missions conduites par le ministre secrétaire général de la Présidence camerounaise, Ferdinand Ngoh Ngoh au Tchad et son homologue tchadien, Dr Gali Ngothé Gatta au Cameroun ont permis de lever le voile sur d’importants points d’incompréhension.
« Le gouvernement du Tchad a décidé que l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, SEM Djidda Moussa Outhman, regagne son poste à Yaoundé à partir du 7 juin 2023 pour reprendre ses activités », souligne le texte.
Si une « brouille autour de la question du pétrole tchadien transitant par le Cameroun » était à l’origine du conflit diplomatique entre les deux pays, la diplomatie tchadienne assure que les gouvernements tchadien et camerounais « ont maintenu les échanges au plus haut niveau pour aplanir les interprétations divergentes de faits », ajoute la même source.
Sénégal : qui veut déstabiliser le pays ?
Au Sénégal, le président Macky Sall condamne des « agressions extrêmement graves contre l’État, la République et les institutions » après les violences qui ont fait officiellement seize morts, la semaine dernière, à la suite de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko. Réaction relayée dans le communiqué du Conseil des ministres ce mercredi soir. Alors que le chef de l’État est interpellé pour prendre la parole, il devrait attendre les conclusions du dialogue national lancé le 31 mai.
Luc Michel, géopoliticien s’exprime à ce sujet.