Les forces israéliennes ont mené un nouveau raid contre la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, blessant au moins 10 Palestiniens.
Les troupes ont pris pour cible la ville, qui sert de siège à l'Autorité palestinienne, tôt jeudi 8 juin, attaquant ses habitants à la fois avec des balles réelles et des balles en acier recouvertes de caoutchouc.
Citant un témoin, Reuters rapporte qu’« un grand convoi militaire » est arrivé au centre-ville de Ramallah, incitant des centaines de Palestiniens à descendre dans les rues.
« Des jeunes Palestiniens ont lancé des pierres sur les forces israéliennes, qui ont tiré à balles réelles, des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes sur la foule », ajoute l’agence. Les Palestiniens ont également bloqué des routes en incendiant des poubelles.
Selon des sources médicales, six Palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc et quatre autres par des tirs à balles réelles tirés par les militaires israéliens.
L'armée israélienne prétend que la raison de l'attaque était la démolition de la maison d'un suspect qui a participé à une opération de résistance dans la ville sainte occupée de Qods en novembre dernier.
Le régime d'Israël fait part d’une déflagration d'engins explosifs improvisés posés à deux arrêts de bus. La première explosion s'est produite près de la gare routière centrale, près de l'entrée principale de Qods, tandis qu'un deuxième événement a eu lieu peu après au carrefour de Ramot, une autre entrée de la ville occupée par Israël.
Deux personnes sont mortes dans les explosions, qui ont fait également 14 blessés, affirme Tel-Aviv.
Lire aussi : « En Israël, 44% des jeunes souffrent de dépression, 20 % ont des tendances suicidaires »
À l'époque, Tareq Ezzedine, un porte-parole du Jihad islamique de la Palestine, a déclaré que les explosions étaient une réponse naturelle aux actes criminels des terroristes sionistes contre le peuple palestinien sans défense.
Depuis début 2023, au moins 158 Palestiniens sont morts dans les attaques du régime usurpateur sioniste dans les territoires occupés et dans la bande de Gaza assiégée, selon les données fournies par le ministère palestinien de la Santé.
