Les titres de la rédaction :
1- Pétrole: l’Algérie prolonge sa réduction volontaire de 48.000 b/j jusqu’à fin 2024
L’Algérie a décidé de prolonger sa réduction volontaire de 48.000 barils de pétrole par jour, jusqu’à fin décembre 2024, en coordination avec les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+), a annoncé dimanche le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué.
« L’Algérie prolongera sa réduction volontaire de 48.000 barils de pétrole par jour jusqu’à fin décembre 2024, par mesure de précaution, en coordination avec les pays participant à l’accord OPEP+, qui avaient précédemment annoncé des réductions volontaires en avril dernier », lit-on dans le communiqué.
« Cette réduction volontaire se fera à partir du niveau de production requis, comme convenu lors de la 35e réunion ministérielle de l’OPEP+ du 4 juin 2023 », tenue en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a-t-on précisé de même source.
Après avoir participé aux travaux de la 186e réunion de la Conférence de l’OPEP qui s’est déroulée samedi à Vienne, M. Arkab, a pris part ce dimanche aux travaux de la 49e réunion du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) et de la 35e réunion ministérielle OPEP et non-OPEP (OPEP+).
Lors de ces réunions, les ministres en charge du pétrole de la Déclaration de Coopération (OPEP+) ont échangé sur la situation actuelle du marché pétrolier international et de ses perspectives d’évolution à court terme.
A l’issue des réunions, M. Arkab a déclaré que « les pays de l’OPEP+ sont particulièrement attentifs à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier international », selon la même source.
Source: Al24news
2- L’Algérie fait payer l’Espagne pour sa rupture de neutralité sur le Sahara occidental
Depuis que l’Espagne a mis fin à sa neutralité sur le Sahara occidental, ses exportations vers l’Algérie ont baissé de plus de 80%. Les échanges commerciaux ont pratiquement cessé à l’exception du gaz et du pétrole. L’Italie et la France en ont profité pour combler le vide.
La rupture avec la neutralité affichée par Madrid depuis des décennies sur le Sahara occidental coûte cher à l’Espagne. Il y a un an, Alger a suspendu le traité de paix, de bon voisinage et de coopération, ce qui a pratiquement mis un terme à tous les échanges commerciaux entre les deux pays.
Les exportations espagnoles vers l’Algérie ont chuté de 80% et 129.475 entreprises espagnoles ont cessé d’avoir des accords commerciaux avec l’Algérie.
Entre juin 2022 et mars 2023, les exportations de Madrid vers l’Algérie se sont élevées à un montant dérisoire de 213 millions de dollars contre 1,6 milliard entre juin 2021 et mars 2022, indique le site d’information Middle East Eye en se référant aux dernières données du ministère espagnol de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme.
Source: Sputnik
3- En Tunisie, pour se passer des « diktats » du FMI, Kaïs Saïed veut taxer les riches
Le président tunisien Kaïs Saïed a proposé, jeudi 1er juin, l’introduction de taxes supplémentaires ciblant les plus riches pour permettre à l’Etat de se passer d’un prêt du Fonds monétaire international (FMI), dont il rejette les « diktats ».
M. Saïed a expliqué en recevant la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, que le système de subventions aux produits de base actuellement en place bénéficiait à tous les Tunisiens, y compris les plus aisés, selon un communiqué de la présidence.
Face à cette situation, il a jugé pertinente l’idée de « prendre l’excédent d’argent des riches pour le donner aux pauvres, Au lieu de lever les subventions au nom de la rationalisation, il serait possible d’introduire des taxes supplémentaires à ceux qui en bénéficient sans qu’ils en aient besoin », a-t-il ajouté, estimant qu’un tel mécanisme permettrait à l’Etat de ne pas se soumettre aux « diktats étrangers ».
M. Saïed avait déjà rejeté en avril les « diktats » du FMI qui conditionne l’octroi d’un prêt à la Tunisie à des réformes économiques et à la levée de certaines subventions étatiques.
Source: Le Monde
4- Le Maroc réélu au Conseil de l'Association internationale de signalisation maritime
Le Maroc a été réélu membre du conseil de l’Association internationale de signalisation maritime (AISM) pour la période 2023-2027. l’occasion de la tenue de la 14ème Assemblée générale de l’AISM et de sa 20ème conférence, à Rio de Janeiro, au Brésil.
Un communiqué du ministère de l’Equipement et de l’Eau indique que le Royaume, en tant que membre national de l’AISM, s’est porté candidat, parmi 26 autres Etats membres, pour décrocher un siège au Conseil de l’AISM, ajoutant qu’une forte délégation marocaine a pris part aux travaux de la conférence de l’Association et de son assemblée générale.
Aussi, une campagne de promotion a été menée conjointement par le ministère de l’Equipement et de l’Eau et le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Source: Hespress