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Zoom Afrique du 4 juin 2023

Zoom Afrique du 4 juin 2023

Les titres de la rédaction :

  • La banque commerciale Interbank Burundi obtient une facilité de crédit de 5 millions $ pour financer des PME
  • Nigeria : l’opérateur public de satellite NigComSat s’associe à YahClick pour améliorer la portée de ses services
  • Zimbabwe : les autorités convoquent une diplomate américaine pour des posts sur les réseaux sociaux
  • Port de Kribi : des taux de croissance moyens annuels du trafic allant de 35 % à 86 % pour les terminaux

Les analyses de la rédaction :

Sénégal : énième tentative de déstabilisation :

Au Sénégal on l’avait prévenu, l’axe occidental misait depuis longtemps sur les élections afin de semer la zizanie dans le pays.

Le gouvernement sénégalais est en parfaite cohésion avec ses voisins, mais aussi une armée qui n’a pas été autant équipée, modernisée et bichonnée que sous le président Macky Sall.

L’axe USA/OTAN qui possède son siège de l’Africom au Sénégal n’a pu atteindre ses objectifs durant toutes ces années de présence.

Ces élections sont donc une occasion pour cet axe de semer la déstabilisation dans ce pays.

Et voici la réaction des médias mainstream à ce sujet :

"La France s’est dite "extrêmement préoccupée" vendredi par les violences ayant éclaté jeudi au Sénégal, qui ont causé la mort de neuf personnes après la condamnation à deux ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko. Paris "appelle à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères".

Une chose est sûre, dans cette sous-région ouest-africaine, voire au niveau africain, tous les observateurs et experts militaires s’accordent à reconnaître que le Sénégal est, depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall, une puissance militaire qui a déjà montré ses preuves sur tous les théâtres d’opérations.

Les plans d’Africom ayant échoué, l’axe USA/OTAN se penche désormais sur les élections.

Que les Occidentaux dégagent du continent africain car tout le monde le sait, la présence des Occidentaux n’apporte rien de bon aux Africains. Quant aux armées nationales, elles peuvent sans aucun doute sécuriser leur territoire sans assistance des armées occidentale.

Centrafrique : la constitution dérange :

Pourquoi un média mainstream par excellence qui ne fait en général que la promotion de la loi fondamentale dans les pays africains et on peut en citer des exemples Cameroun ou du Mali où la France a tout fait pour arracher à coup de manœuvre de déstabilisations, de révolution de couleur, de coup d’État, même d’en changer le contenu, affiche-t-il une telle réticence quand le président centrafricain, champion de la lutte anti-néocoloniale, par qui a commencé la mise à la porte de la puissance d’occupation française en Afrique parle d’un référendum constitutionnel ?

En effet, le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra a proposé en début de semaine un référendum le 30 juillet prochain pour l’instauration d’une nouvelle constitution.

"Un choix politique critiqué dans son pays et au-delà de ses frontières. Élu en 2016 puis réélu en 2020 en pleine crise sécuritaire, son dernier mandat selon l’actuelle constitution s’achève en 2025.

Pour plusieurs, le président Touadéra veut à coup sûr se tailler une constitution à sa mesure. De son côté, le chef de l’État tente bien que mal de rassurer, selon lui, il ne s’agit pas de briguer un 3e mandat, mais les compteurs seront remis à zéro et tout le monde pourra briguer ce mandat", lit-on dans les médias mainstream.

Il faut savoir que comme toute autre constitution, celle de la RCA est composée de plusieurs parties : le pouvoir judiciaire, le conseil de l’état, le conseil économique et social, le Conseil national de la médiation, le haut conseil de la communication, les collectivités territoriales et tout un tas d’autres chapitres qui concernent les divers aspects d’un gouvernement et de son peuple.

La RCA récupère de plus en plus sa vraie souveraineté et le cordon avec les puissances coloniales est entièrement coupé.

Une mission de paix menée par six chefs d’états africains pour arrêter la guerre en Ukraine :

par Faouzi Oki

Dans une interview au journal Izvestia, accordée il y a deux jours, l’ambassadeur de Centrafrique à Moscou a demandé l’implantation d’une base russe dans son pays pouvant accueillir de 5 000 à 10 000 soldats.

« Nous avons besoin d’une base militaire russe », a déclaré l’ambassadeur de Centrafrique à Moscou Léon Dodonou dans une interview publiée fin mai 2023 dans le journal Izvestia. Selon lui, elle aurait une capacité entre 5 000 et 10 000 soldats, lesquels pourraient en cas de nécessité être projetés dans les pays voisins. L’ambassadeur a précisé que cette demande avait déjà été formulée par le président de l’Assemblée nationale centrafricaine Simplice Mathieu Sarandji lors de la visite à Moscou en octobre 2022. Le diplomate a rappelé les menaces encourues par son pays en particulier émanant de réfugiés soudanais dont certains seraient armés. Il a soutenu la nécessité de la coopération avec Moscou, et ce, malgré le mécontentement manifesté par certains pays.

Un forum sur la sécurité internationale rassemblant 112 délégations, dont 44 Africaines, s’est tenu le 24 mai à Moscou.

Un forum sur la sécurité internationale rassemblant 112 délégations, dont 44 Africaines, s’est tenu le 24 mai à Moscou. Ces dernières années, la Russie a réactivé sa politique de coopération avec de nombreux États africains datant de l’ère soviétique. Cette volonté du Kremlin s’est affirmée lors du premier sommet Russie-Afrique organisé en 2019. La deuxième édition se tiendra au mois de juillet 2023 à Saint-Pétersbourg.

Vladimir Poutine s’est dit confiant dans la réussite du deuxième sommet prévu en juillet 2023 à Saint-Pétersbourg : « Je suis certain qu’il permettra d’élargir notre coopération de manière constructive, dans les domaines de la politique, du commerce, des échanges techniques ou culturels ». Un premier sommet Russie-Afrique de 2019 avait permis de renouer des liens entre la Russie et ses partenaires africains.

L’ambassadeur russe aux États-Unis, Anatoli Antonov, a néanmoins noté que ce sommet se préparait dans un contexte géopolitique complexe, à un moment de changements politiques et économiques radicaux se produisant à l’échelle mondiale. Depuis ces dernières années, la Russie et l’Afrique ont engagé un processus de rapprochement. En particulier, les pays africains qui ont été moins catégoriques que les grandes puissances occidentales face à la guerre en Ukraine. Des pays comme le Sénégal et l’Afrique du Sud se sont ainsi abstenus à l’ONU lors du vote d’une résolution condamnant l’action de la Russie.

Une mission de paix menée par six dirigeants africains partira dès que possible en Ukraine et en Russie pour tenter de trouver une solution pacifique au conflit dévastateur, a annoncé le président sud-africain Cyril Ramaphosa en mai 2023 « Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ont accepté de recevoir la mission et les chefs d’État africains, à Moscou et à Kiev », a déclaré Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse au Cap. « J’ai convenu avec le président Poutine et le président Zelensky de commencer à préparer les engagements avec les chefs d’État africains », a-t-il poursuivi.

La mission inclura, outre l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Zambie, le Congo, l’Ouganda et l’Égypte.

L’annonce d’une mission africaine survient par ailleurs après de récentes tensions entre Pretoria et Washington autour de la question russe. L’ambassadeur américain en Afrique du Sud a affirmé la semaine dernière qu’un cargo russe avait accosté en décembre près du Cap pour repartir vers la Russie chargé d’armes et de munitions. Le gouvernement sud-africain a déclaré qu’il n’existait aucune trace de ventes d’armes approuvées par l’État à la Russie sur la période en question et le président Ramaphosa a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’affaire. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a été informé du projet de mission de paix africaine et l’a accueilli favorablement, a encore précisé Cyril Ramaphosa récemment.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV