Recep Tayyip Erdogan a prêté serment pour son troisième mandat qui a suivi trois mandats en tant que Premier ministre.
Le chef de l’Etat de 69 ans, réélu le 28 mai avec 52 % des suffrages, a prêté serment devant le Parlement pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la Turquie qui chevauche l'Europe et l'Asie et devrait bientôt annoncer la composition de son gouvernement.
Les hautes autorités de 78 pays ont été conviées à la cérémonie d'investiture, samedi 3 juin.
Parmi les invités figuraient le premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber, le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev et le président vénézuélien Nicolas Maduro.
Le président turc a accueilli des invités lors d'un dîner au palais de Cankaya, l'ancienne résidence des présidents turcs, après la cérémonie d'investiture, au terme duquel il a présenté son nouveau gouvernement presque entièrement rénové.
Dans ce droit fil, le chef de la diplomatie de la RII, Hossein Amir-Abdollahian, a écrit dans un message sur Twitter à Hakan Fidan, le nouveau ministre des Affaires étrangères de la Turquie : « Je présente mes sincères félicitations à mon frère, Hakan Fidan, pour sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie. Nous nous sommes rencontrés et avons parlé étroitement à plusieurs reprises. Il est un diplomate professionnel et compréhensif. Je dis aussi bon courage à mon frère Mevlut Cavusoglu. »
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Erdogan a remporté la course présidentielle lors d'un second tour en obtenant 52,18% des voix contre le candidat de l'opposition, Kemal Kilicdaroglu, qui a obtenu 47,82% des suffrages, selon les résultats officiels publiés par la commission électorale turque.
Lors du premier tour du scrutin présidentiel, Erdogan a défié les sondages d'opinion et a distancé de cinq points son rival social-démocrate de 74 ans le 14 mai. Cependant, il n'a pas obtenu les 50% nécessaires pour remporter l'élection présidentielle au premier tour.
Kilicdaroglu, un ancien fonctionnaire qui est le candidat d'une alliance d'opposition à six, dirige le Parti républicain du peuple (CHP) créé par le fondateur de la Turquie, Mustafa Kemal Atatürk.