Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a catégoriquement dénoncé les allégations scandaleuses des diplomates américains et israéliens concernant la nomination de la République islamique d’Iran au poste de vice-président de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies.
« Un pays, qui a suivi l’unilatéralisme et sapé le multilatéralisme pendant des décennies, et érodé la crédibilité de l’ONU en abusant de son droit de veto pour soutenir le régime d'apartheid sioniste, est furieux que les États membres de cette organisation votent pour que l’Iran occupe certains postes aux Nations unies », a tweeté, samedi 3 juin, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
« Le temps ne joue plus en faveur des États-Unis et d'Israël », a-t-il ajouté.
کشوری که دهه ها یکجانبه گرائی را دنبال و چندجانبه گرائی را تضعیف کرد و با سوءاستفاده از حق وتو در حمایت از رژیم آپارتاید صهیونیستی، اعتبار #سازمان_ملل را تضعیف کرد، از رأی اعضای این سازمان به #ایران برای تصدی برخی مناصب در UN عصبانی است.
— Nasser Kanaani (@IRIMFA_SPOX) June 3, 2023
چرخ زمان به نفع آمریکا و اسراییل نمیچرخد. pic.twitter.com/8YwBSzircU
À ce propos, on rappellera que la République islamique d'Iran a été élue comme l’un des cinq vice-présidents de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies du groupe Asie-Pacifique, qui débutera en septembre 2023 avec la participation de hauts fonctionnaires et de dignitaires de divers pays du monde.
L’Assemblée générale a également nommé à l’unanimité le candidat de l’Iran, rapporteur du Comité du désarmement et de la non-prolifération de l'Assemblée générale et membre du conseil d’administration du comité.
La nomination de la République islamique d’Iran à ces postes n’a pas été bien accueillie par les représentants des États-Unis et du régime israélien.
Le représentant américain pour la gestion et la réforme de l'ONU, Chris Lu, s’est opposé avec colère à la nomination de l’Iran au poste de vice-président de la 78e session de l’Assemblée générale, déclarant que Washington se dissociait de cette nomination.
Le représentant alternatif américain pour les affaires politiques spéciales, Robert Wood, a également fait écho aux remarques de Lu, exprimant la « profonde préoccupation » de la Maison-Blanche quant à la nomination de la République islamique d’Iran au poste de rapporteur du Bureau de la Première Commission.
Par ailleurs, l’ambassadeur du régime israélien auprès des Nations unies, Danny Danon, a proféré des allégations sans fondement contre l’élection de la RII à ces postes.
Les nominations de l’Iran défient la mission américaine à New York, qui a fait pression dans les cercles diplomatiques au cours des dernières semaines pour bloquer l’élection de la République islamique.
Plus tôt, la candidature de l’Iran pour le poste avait reçu l’approbation de 56 membres du groupe Asie-Pacifique.
Il est à noter que l’Assemblée générale des Nations unies est l’un des six piliers de l’ONU et le seul où les 193 États membres ont une voix.
Elle dispose d’une large autorité dans les domaines de la coopération politique, économique, culturelle et sociale ; elle a le droit de discuter et de faire des recommandations sur les questions relevant du champ d’application de la Charte ou sur toute question relevant de la compétence de tout organe de l’ONU, dans le but de promouvoir la coopération internationale à l’échelle mondiale.