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Sénégal : l’union avant tout
Macky Sall sait comment gérer le pays et ce, il l’a déjà prouvé à plusieurs reprises.
Le président Macky Sall a lancé mercredi le « dialogue national ».
« Il n’y a pas de tabou, il n’y a pas de sujet interdit », a assuré le président Macky Sall à l’ouverture de la cérémonie au palais de la République. « Le disso (échange, en wolof) fait partie de notre héritage socio-culturel ». Et la présidentielle de février 2024 « s’impose comme sujet de dialogue », selon le chef de l’État. « Le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour organiser une élection paisible, démocratique, libre et transparente. »
« L’État est et restera debout pour protéger la nation, la République et ses institutions », a également affirmé le président. « Ce dialogue doit marquer notre engagement individuel et collectif de raviver les valeurs qui fondent notre vivre ensemble, dans la paix. Adhérer à ces valeurs, c’est bannir la violence physique et verbale, les discours haineux et la stigmatisation. »
Le Sénégal est, depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall, une puissance militaire qui a déjà montré ses preuves sur tous les théâtres d’opérations. Un dialogue national signifie plus de cohésion au sein de l’État et c’est tout ce que l’Occident ne veut pas, d’où ces articles publiés de partout dans les médias mainstream contre ce projet.
En effet, par son intelligence et vigilance, le président Sall a su neutraliser le complot occidental en Casamance qui consistait à faire un remake du scénario Cameroun ou Mali. Le gouvernement sénégalais est en parfaite cohésion avec ses voisins, mais aussi avec ses forces armées, une armée qui n’a été autant équipée, modernisée et bichonnée que sous le président Macky Sall.
La tournée africaine de Lavrov témoigne de « l’importance que la Russie attache » au continent :
L’intensification des contacts de Moscou avec les pays africains est une tendance de longue date qui a « enfin pris forme », estime auprès de Sputnik la chercheuse russe Maya Nikolskaya. La tournée du chef de la diplomatie au Kenya, au Burundi et au Mozambique montre l’importance que la Russie accorde à l’Afrique.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov effectue sa quatrième visite officielle sur le continent africain en un an. Cela envoie un message fort aux partenaires africains, souligne Maya Nikolskaya, spécialiste du Moyen-Orient et de l’Afrique, chercheuse à l’université russe MGIMO.
« Le vecteur géographique [des visites] a légèrement évolué vers l’Afrique de l’Est. C’est une étape très correcte, très prometteuse. Les pays africains doivent savoir exactement avec qui ils travaillent », indique l’experte.
En juillet 2022, le chef de la diplomatie russe s’est rendu en Égypte, au Congo, en Ouganda, en Éthiopie et a rencontré les dirigeants de l’Union africaine. En janvier 2023, il a été en Angola, en Afrique du Sud, en Eswatini et en Érythrée. Enfin, en février, Sergueï Lavrov a visité le Mali, la Mauritanie, le Soudan.
« Il est réjouissant de voir que la Russie élargit la géographie des visites sur le continent africain », réagit-elle.
L’intensification des contacts avec les pays africains est une « tendance qui se prépare depuis longtemps, et qui a enfin pris forme », note la chercheuse.
« La présence en personne du ministre des Affaires étrangères, avec une délégation aussi colossale, composée de plusieurs dizaines de personnes, souligne une fois de plus l’énorme importance que la Russie attache désormais aux relations avec ces pays ! », indique-t-elle.
Maya Nikolskaya note que cette tendance s’applique également à la politique étrangère américaine, les visites des officiels se multipliant ces derniers temps. « Dans un futur proche, je pense que ces visites vont au moins maintenir leur fréquence, et peut-être seront-elles plus nombreuses. Il faut être prêt pour cela », note-t-elle.
La dernière tournée africaine de Lavrov a débuté le 29 mai, avec une visite au Kenya. Ce même jour, le pays africain a reçu un lot humanitaire de 34 000 tonnes d’engrais russes. Ensuite, au Burundi, le ministre a réaffirmé l’attachement de la Russie à la réalisation de la feuille de route sur le développement conjoint du nucléaire civil. Quant au Mozambique, le chef de la diplomatie a annoncé le 31 mai que Moscou était prêt à lui livrer des équipements militaires.
L’agenda des visites au Kenya et Burundi est « assez riche », de plus, « tout n’est pas annoncé ou rendu public », analyse Maya Nikolskaya. Pour elle, l’un des principaux objectifs de ces visites est de discuter de la participation des chefs d’État au sommet Russie-Afrique qui aura lieu fin juillet à Saint-Pétersbourg.
Par Sputnik Afrique
RCA/Russie : une base russe dans le pays
La Centrafrique s’est dite prête à accueillir une base militaire russe qui pourrait abriter jusqu’à 10 000 soldats. C’est ce qui ressort des déclarations de l’ambassadeur de la République centrafricaine à Moscou, Léon Dodonu-Punagaza, lors d’une interview accordée au quotidien russe Izvestia. Luc Michel, géopoliticien s’exprime sur le sujet.