Les présidents iranien et russe, Ebrahim Raïssi et Vladimir Poutine, ont félicité le président turc Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection à la tête de la Turquie.
Le président Raïssi a félicité son homologue turc Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection à la tête de la Turquie. C'est le témoignage de la confiance que lui accorde durablement le peuple turc, a-t-il estimé.
Dans un message envoyé dimanche, le président Raïssi s'est dit convaincu qu'avec le nouveau mandat de son homologue turc, les relations entre la République islamique d'Iran et la République de Turquie se renforceront encore plus.
Les relations entre les deux pays voisins reposent sur de solides liens historiques, culturels et religieux, la politique de bon voisinage, le respect mutuel et les intérêts communs.
L'étroite coopération entre l'Iran et la Turquie fournira des « conditions encore plus favorables » à la promotion de la paix, de la stabilité et de développement dans la région, a-t-il noté.
Par ailleurs, le président russe Vladimir Poutine a adressé un message de félicitations au président turc. « La victoire aux élections est le résultat naturel de votre travail dévoué envers la Turquie, une preuve claire du soutien du peuple turc à vos efforts et le fruit d'une politique étrangère indépendante basée sur les intérêts nationaux de la Turquie », a-t-il affirmé.
Poutine a remercié Erdogan pour le renforcement des liens amicaux entre la Russie et la Turquie ainsi que pour le développement de leur coopération dans divers domaines.
"Nous réaffirmons notre disposition pour des discussions constructives autour des questions régionales et internationales. Nous attachons une grande importance à la poursuite des projets communs et, en premier lieu, à la construction de la centrale nucléaire d'Akkuyu et à la création d'un hub gazier en Turquie", a-t-il noté.
Le président sortant Recep Tayyip Erdogan a revendiqué dimanche 28 mai la victoire à la présidentielle, qui le laisse maître de la Turquie pour cinq années supplémentaires.
"Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années", a-t-il lancé au terme d'une élection qui l'a contraint pour la première fois à un second tour.
"Il est temps de mettre de côté les disputes de la campagne électorale et de parvenir à l'unité et à la solidarité autour des rêves de notre nation", a lancé le chef de l'Etat turc à la foule massée devant le palais présidentiel à Ankara.
Selon les résultats portant sur plus de 99,85% des bulletins, le chef de l'Etat a obtenu 52,16% des suffrages contre 47,84% au candidat social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu qui, à 74 ans.
