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Les analyses de la rédaction :
Niger: les derniers souffles de Barkhane
Près d’un an après le départ du Mali, Paris a recentré son dispositif militaire au Sahel au Niger.
Mais cette présence non-désirée et rejetée par la population nigérienne semble plus que jamais affaibli.
Voyons ce qu'en dit le site d'information Le Point à ce sujet :
"Un changement de paradigme nécessaire après le départ du Mali des militaires français de l'opération Barkhane, sous la pression d'une junte hostile. Mais pas seulement. Le Burkina Faso voisin, également dirigé par des militaires putschistes, a quant à lui exigé en janvier le retrait des forces spéciales françaises de son territoire et se trouve dans le viseur de Wagner. Pour moins prêter le flanc aux critiques contre la présence militaire en Afrique de l'ex-puissance coloniale, le président Emmanuel Macron a ordonné une action collant strictement aux demandes spécifiques des pays concernés et restant à bas bruit. Rester en deuxième ligne demande toutefois une « débarkhanisation des esprits », glisse un officier français, rappelant qu'une génération entière de soldats a traqué les groupes djihadistes pendant une décennie dans les sables sahéliens, dans des conditions bien plus autonomes qu'aujourd'hui", lit-on alors sur cette information.
Cela saute aux yeux que la France a très bien compris qu'elle n'a plus sa place au Sahel. Même si cette présence forcée de Barkhane au Niger a eu lieu malgré l'hostilité de la population, mais cette présence est à ses derniers jours.
La présence française est en train de marquer sa sortie définitive du continent africain. La fin de la Françafrique est très proche, mais les États-Unis tentent de reprendre la place. Et il est clair que leur politique n’est vraiment pas différente de celle de la France. La souveraineté du continent africain doit arrêter d’être constamment bafouée, les Africains ne comptent plus se laisser faire et montrent qu’ils sont prêts à défendre leur pays et leur continent face au néocolonialisme.
Chine : Élargissement de la coopération avec les pays africains
par Karol Biedermann
La Chine élargit sa coopération pour apporter des contributions positives à la paix et au développement en Afrique, a déclaré le haut législateur chinois Zhao Leji.
M. Zhao a tenu ces propos au cours de sa rencontre avec le président sénégalais Macky Sall. À l’invitation du président de l’Assemblée nationale sénégalaise Amadou Mame Diop, M. Zhao, qui occupe le poste de président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale chinoise, a effectué une visite officielle amicale au Sénégal de dimanche à mardi et s’est entretenu avec MM. Sall et Diop.
Lors de sa rencontre avec M. Sall, M. Zhao a transmis les sincères félicitations et les meilleurs vœux du président chinois Xi Jinping.
Beijing est disposée à élargir les neuf programmes de coopération Chine-Afrique.
Par ailleurs, la Chine a envoyé cinq équipes d’experts de haut niveau dans le cadre de programmes de coopération technique bilatérale depuis août 2009. Pour leurs recherches et essais, ils se sont rendus dans les 15 provinces rizicoles du Burundi où ils ont sélectionné et introduit avec succès huit variétés de semences, adaptées au climat et l’environnement locaux.
En outre, en tant que pays leader dans l’innovation numérique, la Chine a également fourni un soutien technique au développement de l’économie numérique de l’Afrique en termes d’e-commerce, d’infrastructures numériques ou encore d’applications mobiles et de paiement.
Grâce aux plateformes de commerce électronique transfrontalières, le café d’Éthiopie, l’huile de piment du Rwanda, le thé noir du Kenya, le chocolat du Ghana et les noix de cajou de Tanzanie ont su trouver leur chemin auprès des consommateurs chinois. Des plateformes chinoises telles que Kilimall, Alibaba et KiKUU ont également réussi à pénétrer sur le marché africain.
Les pays africains devraient profiter de la 3ème Exposition économique et commerciale Chine-Afrique pour renforcer leur coopération avec la Chine afin de faire progresser leur industrialisation et le développement de leurs infrastructures, a déclaré lundi à Xinhua Michael Okyere Baafi, vice-ministre ghanéen du Commerce et de l’Industrie. Selon M. Baafi, qui s’est exprimé lors d’un événement de promotion de l’exposition, la Chine et l’Afrique doivent renforcer leurs relations déjà solides et les rendre encore plus mutuellement bénéfiques grâce au commerce.
Soudan: la fin des déstabilisations ?
Les hostilités se poursuivent au Soudan malgré l’entrée en vigueur officielle lundi 22 mai à 19h45 GMT d’un septième cessez-le-feu d'une durée de sept jours entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), ont rapporté mardi des médias étrangers.
Luc Michel, géopoliticien nous en dit plus sur la situation.