Commémorant l’anniversaire de la libération de la ville de Khorramshahr, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que le missile balistique Khorramshahr est le symbole de fierté et de résistance pour les Iraniens.
« Le dévoilement du missile balistique de quatrième génération Khorramshahr, nommé Kheibar, produit par le ministère de la Défense de la République islamique d’Iran et coïncidant avec l’anniversaire de la libération de Khorramshahr [de l’occupation irakienne en 1982], est un autre symbole de la puissance défensive de la nation pour assurer côte à côte avec l’appareil diplomatique la sécurité et les intérêts nationaux d’un Iran puissant et indépendant », a déclaré Nasser Kanaani dans un message Twitter jeudi 25 mai.
رونمایی از نسل چهارم موشک بالستیک #خرمشهر با نام #خیبر، تولید وزارت دفاع ج.ا.ایران، همزمان با ۳ خرداد سالروز آزادی #خرمشهر و ۴ خرداد روز #دزفول -مقاومت و پایداری-، نماد دیگری از اقتدار دفاعی در کنار سیاست خارجی عزتمندانه کشور در تامین امنیت و منافع ملی #ایران مقتدر و مستقل است. pic.twitter.com/Zs9E5bVM9l
— Nasser Kanaani (@IRIMFA_SPOX) May 25, 2023
Cette déclaration fait suite au lancement réussi du missile Kheibar, dernière version de classe Khoramshahr, plus tôt dans la journée. Le missile balistique a été dévoilé en présence du ministre de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, lors d’un événement marquant le 41e anniversaire de la libération héroïque de la ville de Khorramshahr (sud-ouest de l'Iran) après son occupation de trois ans par le régime baasiste irakien de l’époque.
L’une des principales caractéristiques de Kheibar, un missile à carburant liquide d’une portée de 2 000 kilomètres, est sa capacité à échapper à la détection radar et à pénétrer les systèmes de défense aérienne ennemis.
Kanaani a prononcé ces mots après la réaction interventionniste de Paris au dévoilement du missile iranien Kheibar prétendant que le test du nouveau missile balistique à longue portée de l’Iran violait la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies approuvée en 2015.
Concernant les accusations répétées contre le programme nucléaire pacifique de l'Iran, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, a déclaré : « Ces activités sont plus préoccupantes dans le contexte de l'escalade continue du programme nucléaire iranien. »
L’Iran a constamment souligné que l’accord sur le programme nucléaire n’avait rien à voir avec son droit à accéder à une défense nationale solide, en particulier vu des sanctions internationales prenant pour cible son industrie militaire dont il a besoin pour se défendre et dont il ressent la nécessité, surtout après la guerre imposée par l'ancien régime irakien.
Les parties occidentales signataires de l’accord sur le nucléaire iranien ont cependant refusé de respecter leurs promesses de lever les sanctions contre Téhéran, mais continuent d’exiger un gel des activités nucléaires civiles de la RII.
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