Le président américain Joe Biden a menacé la Chine de représailles si Pékin tentait de prendre des « mesures unilatérales » contre Taïwan.
Lors du sommet du G7 à Hiroshima, le président américain Joe Biden a menacé la Chine d'une réponse en cas de mesures unilatérales contre Taïwan.
« Nous continuerons à soutenir la capacité de Taïwan à se défendre. Et la plupart de nos alliés comprennent clairement que si la Chine agit unilatéralement, il y aura une réponse », a déclaré Biden cité par RIA Novosti.
La situation autour de Taïwan s'est considérablement aggravée après une visite sur l'île début août de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis.
La Chine, qui considère l'île comme une de ses provinces, a condamné la visite de Pelosi, y voyant un soutien américain au séparatisme taïwanais, et a organisé des exercices militaires à grande échelle.
Réagissant aux menaces de Biden, le ministère chinois des Affaires étrangères a vivement protesté samedi contre les déclarations relatives à Pékin faites par les dirigeants des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada), réunis à Hiroshima, au Japon.
Dans un communiqué, le ministère chinois des Affaires étrangères s'est indigné des références faites à Taïwan. « La résolution de la question de Taïwan est l'affaire des Chinois, une affaire qui doit être résolue par les Chinois », a déclaré le porte-parole chinois.
« Le principe d'une seule Chine est l'ancre solide de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taiwan. Le G7 ne cesse de mettre l'accent sur la paix entre les deux rives du détroit, mais ne dit rien sur la nécessité de s'opposer à “l'indépendance de Taïwan”. Il s'agit en fait d'une connivence et d'un soutien aux forces indépendantistes de Taïwan, ce qui ne peut qu'avoir un impact sérieux sur la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan », indique le communiqué. « Personne ne devrait sous-estimer la détermination, la résolution et la capacité du peuple chinois à sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine », ajoute le communiqué.
Il a également déclaré que “les affaires liées à Hong Kong, au Xinjiang et au Tibet sont purement des affaires intérieures de la Chine. La Chine s'oppose fermement à toute ingérence d'une force extérieure dans ces affaires sous le prétexte des droits de l'homme”. “Le G7 doit cesser de pointer du doigt la Chine à propos de Hong Kong, du Xinjiang et du Tibet et examiner attentivement sa propre histoire et son bilan en matière de droits de l'homme.
