L'Iran a fermement condamné la dernière profanation par les colons israéliens du caractère sacré de l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa dans la ville sainte de Qods, la considérant comme étant une réaction à la récente défaite du régime israélien face à la Résistance palestinienne à Gaza.
Kanaani a condamné dans un tweet vendredi soir 19 mai la profanation de la mosquée Al-Aqsa répétée par les sionistes ayant scandé des slogans racistes contre les Palestiniens et les musulmans.
Cela intervient un jour après que des centaines de colons israéliens ont pris d'assaut l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, le troisième lieu le plus sacré de l'islam, dans la vieille ville de Qods au milieu d'une protection renforcée assurée par des milliers de militaires israéliens.
La violation a eu lieu avant la soi-disant « marche des drapeaux » par les Israéliens, qui marque l'occupation par le régime en 1967 du territoire palestinien de Cisjordanie, y compris de Qods-Est, que les Palestiniens ont désigné comme capitale de leur futur État.
Pour le porte-parole de la diplomatie iranienne, la nouvelle profanation de la mosquée Al-Aqsa et les slogans racistes que les sionistes ont scandé contre les Palestiniens et les musulmans trahissent leur défaite honteuse face à la Résistance héroïque de Gaza.
Le régime de Tel-Aviv a frappé violemment la bande de Gaza le 9 mai, incitant le Jihad islamique, un groupe de Résistance basé dans la bande côtière, à tirer plus de 1 000 roquettes vers les territoires occupés de la Palestine.
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Le conflit a marqué le pire épisode de combats entre les groupes de la Résistance de Gaza et le régime israélien depuis une guerre de 10 jours imposée par Tel-Aviv sur l’enclave palestinienne en mai 2021.
Après cinq jours de combats, les deux parties ont convenu d'un cessez-le-feu négocié par l'Égypte qui est entré en vigueur le samedi 13 mais dans la soirée.
« La communauté internationale a-t-elle encore des doutes sur la nature d'apartheid du régime sioniste ?», a interrogé le porte-parole de la diplomatie iranienne, faisant référence au double système juridique et politique profondément discriminatoire que le régime israélien pratique en faveur des colons et contre les Palestiniens en Cisjordanie depuis des décennies.