Au sommaire :
1- Petit-neveu de Brigitte Macron agressé : la Macronie use-elle de l’ingénierie sociale ?
En France à Amiens, quatre personnes seront jugées après l’agression du petit-neveu de Brigitte Macron.
Trois majeurs et une mineure sont suspectés d’avoir agressé Jean-Baptiste Trogneux, lundi, à Amiens, peu après une interview d’Emmanuel macron au 20 H de TF1.
Selon l’AFP, le procès des trois hommes, majeurs, a été renvoyé au 5 juin. Dans l'attente de l'audience, ils ont été placés en détention provisoire.
Trois individus, soupçonnés d’avoir agressé, lundi, le chocolatier et petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, seront jugés, ce mercredi, à Amiens, en comparution immédiate. Une adolescente sera, elle, présentée au juge des enfants. Quatre autres personnes ont été libérées, a-t-on appris de source policière.
Lundi, dans le centre-ville d’Amiens, peu après une interview d’Emmanuel Macron au 20 H de TF1, le petit-neveu de la première dame, qui rentrait à son domicile, situé au-dessus de la chocolaterie familiale, a été pris à partie et molesté par plusieurs personnes qui participaient à une manifestation non déclarée, selon le père de la victime, Jean-Alexandre Trogneux.
Parmi les réactions : Aymeric Caron, député de La France Insoumise de Paris, était l'invité de BFMTV ce mardi soir pour évoquer l'agression du petit-neveu de Brigitte Macron.
Interrogé sur l’affaire, Jean-Luc Mélenchon a twitté : « Des commentateurs indifférents aux tentatives de meurtres et agressions racistes contre des insoumis me somment de me prononcer sur l'agression à Amiens contre le chocolatier Trogneux. Je lui exprime ma compassion et je joins ma protestation à la sienne. Je demande à Macron et Madame d'en faire autant pour nos amis agressés ou menacés sans réserver leur sollicitude au seul Zemmour quand il fut molesté. Ces agressions évidement condamnables ne sont pas sans rappeler les violences policières contre les protestataires contre les mesures anti sociétales de l’exécutif à l’encontre des classes les plus démunis en France. »
2- La Défense russe confirme la destruction de 5 lanceurs US Patriot à Kiev par des missiles Kinjal
La Défense russe confirme la destruction de cinq lanceurs de missiles anti-aériens Patriot, à Kiev. Ils ont été touchés par des missiles Kinjal. Une station radar a aussi été endommagée.
Moscou a confirmé que cinq systèmes de missile sol-air à moyenne portée Patriot avaient été endommagés par des frappes de missiles hypersonique de type Kinjal. L'armée russe a confirmé ce 17 mai qu’il existait des éléments probants confirmant la destruction de ces lanceurs de défense anti-aérienne, de facture américaine. Une station radar a également été touchée.
"Selon des données confirmées de manière fiable, le 16 mai, à la suite d'une frappe du système de missiles hypersoniques Kinjal dans la ville de Kiev, une station radar multifonctionnelle, ainsi que de cinq lanceurs du système de missiles anti-aériens Patriot de fabrication américaine, ont été touchés et complètement détruits", a déclaré mercredi le ministère russe de la Défense.
Pas de réaction américaine
Ce 16 mai, la Défense russe avait déjà avancé qu’un système Patriot avait été touché par un tir de Kinjal. La partie américaine n’avait pas réagi. Mais l’agence de presse Reuters avait relaté que le système de défense aérienne avait été seulement endommagé. Il était question de le réparer, avait confié un responsable à l’agence sous couvert d’anonymat.
Les systèmes américains Patriot, qui se composent de lanceurs, de radars, d’antennes et de station de contrôle, sont un élément important du dispositif de défense anti-aérienne de Kiev. L’Ukraine en aurait reçu deux, l’un fourni par Washington, l’autre conjointement par l'Allemagne et les Pays-Bas.
Source : Sputnik
3- Combats à Artiomovsk, plusieurs stocks de munitions anéantis: le nouveau bilan de la Défense russe
Durant ces dernières 24 heures, les forces russes ont continué de mener des combats pour libérer de nouveaux quartiers de la ville d’Artiomovsk (Bakhmout), ont détruit des stocks de munitions, dont un à Nikolaïev grâce à des armes de haute précision à longue portée. La Défense a actualisé son bilan dans la zone du conflit.
Dans la nuit du 16 au 17 mai, les forces armées russes ont porté une frappe groupée, à l’aide d’armes de haute précision à longue portée basées en mer, contre un grand dépôt de munitions situé sur le territoire d'une entreprise de réparation navale dans la ville de Nikolaïev. La cible a été anéantie.
Au total, en 24h, neuf projectiles de HIMARS ont été interceptés et 19 drones ukrainiens abattus, selon la Défense russe. De plus, trois postes d’observation ukrainiens dans différentes régions ont été frappés par la partie russe. L’armée ukrainienne a perdu près de 700 soldats et mercenaires dont environ 360 sur l’axe de Donetsk.
Situation à Artiomovsk (Bakhmout)
Quant à l’axe de Donetsk, les unités d’assaut russes ont continué de se battre pour les quartiers Ouest de la ville d’Artiomovsk. La situation la plus difficile a été observée dans la zone des localités de Krasnoïé et de Bogdanovka en RPD, où les forces armées russes ont repoussé sept attaques ukrainiennes.
Grâce à des actions offensives, une ligne de défense plus avantageuse a été occupée.
Au total, en 24 heures, sur cet axe, quatre blindés de transport de troupes, ainsi que cinq blindés et deux autres véhicules, un obusier L-119 de fabrication britannique et un canon automoteur Gvozdika ont été détruits. Qui plus est, les forces russes sont parvenues à anéantir un dépôt de munitions ukrainien et un radar de contre-batterie AN/TPQ-50 de fabrication américaine.
Axe de Koupiansk: deux blindés, sept autres véhicules, ainsi qu’un obusier Msta-B. En outre, sur cet axe, les actions de six groupes de sabotage et de reconnaissance ukrainiens ont été réprimées.
Axe de Krasny Liman: un char, deux blindés de transport de troupes, un canon automoteur Akatsiya et un obusier D-30. Qui plus est, deux attaques de groupes d'assaut ukrainiens à l’aide de deux chars ont été repoussées.
Axe de Kherson: deux blindés, trois autres véhicules, deux canons automoteurs Gvozdika, ainsi qu'un obusier Msta-B.
Axe de Donetsk-Sud et de Zaporojié: deux blindés, six autres véhicules et un obusier D-30.
Source : Sputnik
4- La preuve que les États-Unis planifient une troisième seconde guerre mondiale contre la Russie et la Chine
Le 3 mai, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré à C-Span dans une interview qu'il n'y aurait aucune objection de la part du gouvernement américain si le gouvernement ukrainien tentait ou assassinait le président russe, Vladimir Poutine.
"Ce sont des décisions que l'Ukraine doit prendre, comment elle va se défendre, comment elle va récupérer son territoire, comment elle va restaurer son intégrité territoriale et sa souveraineté. L'Amérique a fourni plus de cent milliards de dollars à l'Ukraine pour qu'elle batte la Russie, et dit maintenant que si l'Ukraine en utilise une partie pour assassiner Poutine, ce n'est pas grave. C'est sans précédent. (Même Hitler n'était pas si mauvais que ça)", a-t-il affirmé.
Toujours est-il que le 3 mai, le service d'information japonais Nikkei Asia a titré "L'OTAN va ouvrir un bureau au Japon" et a rapporté que "l'OTAN envisage d'ouvrir un bureau de liaison à Tokyo, au Japon, le premier du genre en Asie".
L'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord vise maintenant à devenir non seulement l'alliance militaire anti-russe de l'Amérique, mais aussi l'alliance militaire anti-chinoise de l'Amérique, qui soutiendra l'indépendance de la province chinoise de Taiwan (que depuis 1972 le gouvernement américain a officiellement reconnu comme étant Taiwan) de la Chine, tout comme il refuse de soutenir la séparation de la Crimée et de trois autres provinces ukrainiennes de l'Ukraine. (En d'autres termes : bien que le régime américain soutienne la séparation de Taïwan de la Chine, il rejette la séparation du Donbass, de la Crimée, etc., de l'Ukraine.)
L'Amérique et son OTAN nient qu'ils sont soit anti-russes soit anti-chinois et insistent sur le fait qu'ils cherchent plutôt un simple changement de régime dans les deux pays afin que la Russie et la Chine en viennent à fournir la démocratie et les droits de l'homme comme le gouvernement américain.
Le Congrès américain examine actuellement une législation présentée comme la "résolution de la victoire ukrainienne", mais officiellement intitulée H.Res.322 "Sur la victoire de l'Ukraine", qui stipule qu’il appartient aux États-Unis de décider si l'Ukraine doit sortir victorieuse contre l'invasion [russe] et de rétablir ses frontières internationalement reconnues de 1991.
Cela passerait par la défaite complète de la Russie en Ukraine. Si cela se produit, alors il est presque certain que le président russe Vladimir Poutine démissionnera ou sera renversé et remplacé par un dirigeant que le gouvernement américain approuvera (en fait nommera). Si cela ne se produit pas, alors le Congrès et le président américains seront déjà obligés, du fait d'avoir promulgué cette résolution, d'envahir la Russie afin de réaliser par la force militaire américaine directe ce que l'armée ukrainienne n'a pas réussi à réaliser. Cette invasion de la Russie par les États-Unis et ses alliés constituerait la troisième guerre mondiale.
Source : South Front
