Un Palestinien de 22 ans a été tué lundi matin par les tirs de soldats israéliens dans un camp de réfugiés en Cisjordanie et un autre homme a été grièvement blessé, selon des informations locales.
Les forces israéliennes ont tué un jeune Palestinien et en ont blessé un autre lors d'une attaque contre un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie occupée. Ce dernier cas vient attiser la violence qui dure depuis un an et qui ne montre aucun signe de ralentissement.
Des témoins oculaires ont déclaré à l'agence de presse palestinienne SAFA que de nombreux militaires israéliens avaient pris d'assaut lundi matin le camp de réfugiés d'Askar, situé à la périphérie de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie.
The number of Palestinians who were killed by Israeli gunfire has risen to 152, including 33 who were killed during the most recent Israeli aggression on the Gaza Strip.
— Wafa News Agency - English (@WAFANewsEnglish) May 15, 2023
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Un échange de tirs a eu lieu après l'entrée des forces israéliennes dans la zone.
Ahmad Jibril, le chef du département des urgences et des ambulances du Croissant-Rouge palestinien à Naplouse, a déclaré à l'agence WAFA que deux Palestiniens avaient été touchés à balles réelles lors des affrontements. L'un d'eux est mort tandis que l'autre - nommé Saleh Mohammad Sabra, 22 ans, selon le ministère de la Santé - a reçu une balle dans la poitrine et se trouve dans un état critique.
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Par ailleurs, les forces israéliennes ont quadrillé la maison de la famille d'Abdel Fattah Hussein Kharousha, 49 ans, un membre du mouvement de Résistance islamique de la Palestine, Hamas. Le 26 février dernier, il a abattu deux colons dans la ville cisjordanienne de Huwara.
La politique israélienne, vieille de plusieurs décennies, consistant à raser les maisons familiales des combattants palestiniens soulève un tollé général au sein des groupes de défense des droits de l'homme qui appellent à une punition collective. Certains remettent également en question son efficacité dans la prévention des attaques, affirmant que de telles démolitions ne font qu'exacerber les tensions et alimenter la haine dans les communautés palestiniennes.