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Les analyses de la rédaction :
Sénégal : les élections, nouveau prétexte de déstabilisation
Au Sénégal, l’axe occidental mise déjà sur les prochaines élections afin de semer la zizanie dans le pays.
« Soupçonner de vouloir briguer un troisième mandat, manifestations contre Macky Sall, etc. », c’est ainsi que les médias mainstream évoquent ce sujet.
Selon France 24, des milliers de Sénégalais se sont rassemblés vendredi à Dakar pour protester contre l’éventualité d’un troisième mandat du président Macky Sall et pour soutenir l’opposant Ousmane Sonko, visé par la justice à l’approche de la présidentielle de février 2024.
Cette manifestation à l’appel du « Mouvement des forces vives du Sénégal F24 », collectif de plus de 170 organisations politiques et de défense des droits créés il y a un mois, a été autorisée par les autorités. Le président Macky Sall qui, après plusieurs déclarations dans lesquelles il affirmait qu’il ne se présenterait pas en 2024, laisse désormais planer le doute sur une candidature. Ses opposants estiment qu’il finit ses deux mandats légaux.
Le gouvernement sénégalais est en parfaite cohésion avec ses voisins, mais aussi une armée qui n’a été autant équipée, modernisée et bichonnée que sous le président Macky Sall.
L’axe USA/OTAN qui possède son siège de l’Africom au Sénégal n’a pu atteindre ses objectifs durant toutes ces années de présence.
Ces élections seront donc une occasion pour cet axe de semer la déstabilisation dans ce pays.
Une chose est sûre, dans cette sous-région ouest-africaine, voire au niveau africain, tous les observateurs et experts militaires s’accordent à reconnaître que le Sénégal est, depuis l’accession au pouvoir du président Macky Sall, une puissance militaire qui a déjà montré ses preuves sur tous les théâtres d’opérations.
Les plans d’Africom ayant échoué, l’axe USA/OTAN se penche désormais sur les élections.
Que les Occidentaux dégagent du continent africain car tout le monde le sait, la présence des Occidentaux n’apporte rien de bon aux Africains. Quant aux armées nationales, elles peuvent sans aucun doute sécuriser leur territoire sans assistance des armées occidentale.
Le Cameroun espère attirer plus d’investissements chinois :
De plus en plus de pays africains songent à un changement de stratégie et de partenaire et cette fois-ci c’est le Cameroun.
Le Cameroun espère attirer davantage d’investissements chinois à l’occasion de la troisième Exposition économique et commerciale Chine-Afrique qui aura lieu prochainement en Chine, a déclaré mardi Joseph Mutomby Ndumbe, directeur du commerce extérieur au ministère camerounais du Commerce.
Il a fait ces remarques lors d’une réunion de promotion la prochaine Exposition économique et commerciale Chine-Afrique qui s’est tenue ce mardi à Yaoundé, capitale camerounaise.
Le Cameroun souhaite profiter de cette occasion pour établir des partenariats avec des sociétés chinoises et les convaincre à venir investir au Cameroun, a indiqué à Xinhua M. Ndumbe, ajoutant que son pays envisageait d’exposer des produits « Made in Cameroon » tels que le poivre Penja, Oku White Honny, le cacao et le café.
« La Chine et le Cameroun disposent d’un vaste espace de coopération en matière de développement agricole moderne et de construction d’infrastructures de transport, d’énergie et de communication », a estimé Yang Zhihua, maire adjoint de la ville de Yiyang, dans la province chinoise du Hunan.
Il a espéré de tout cœur que le gouvernement, des groupes de réflexion, des entreprises, des associations commerciales et des institutions financières du Cameroun participeraient à l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique
Guo Jianjun, conseiller économique et commercial de l’ambassade de Chine au Cameroun, a évoqué que la Chine était de loin le plus grand partenaire commercial du Cameroun, représentant 25,8 % des exportations totales camerounaises et 17 % de ses importations totales en 2021.
« La coopération économique et commerciale entre la Chine et le Cameroun est solide, saine », a-t-il fait remarquer.
Placée sous le thème « Un développement commun pour un avenir partagé », la troisième Exposition économique et commerciale Chine-Afrique se tiendra dans la province du Hunan, dans le centre de la Chine, du 29 juin au 2 juillet 2023.
L’un des moyens d’influence de la Chine en Afrique et dans d’autres pays amis est son initiative de défendre la dédollarisation du commerce avec l’Afrique et d’autres alliés, une idée qui affaiblit alors l’intervention du FMI dirigé par les États-Unis, dans les échanges économiques de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et d’autres pays amis de la Chine.
Pour rappel, déjà en 2015 Moscou et Yaoundé avaient signé un accord militaire de même nature. Cet accord devrait d’ailleurs être renouvelé en 2020, mais la crise sanitaire du coronavirus avait repoussé l’échéance en 2022.
Soudan : enfin le cessez-le-feu ?
Dans la nuit du 11 au 12 mai 2023 à Djeddah, en Arabie saoudite, les leaders des deux camps belligérants au Soudan ont signé un accord pour autoriser l’accès de l’aide humanitaire. Ce n’est pas encore un cessez-le-feu, tout juste une déclaration d’engagement à protéger les civils, précise un responsable américain ayant pris part aux discussions. La veille, plusieurs spécialistes de la région ont fait part à RFI de leurs doutes sur la sincérité du chef de l’armée, le général al-Burhan, et celle du chef des Forces de soutien rapide, le général Hemedti, concernant ces négociations.
Luc Michel, géopoliticien, revient sur ce sujet.
