Au sommaire :
1- Plus d’une dizaine de drones ukrainiens ont tenté d’attaquer la Crimée pendant la nuit
Dans la nuit du 6 au 7 mai, les systèmes de défense antiaérienne russe ont déjoué une attaque de drones ukrainiens contre la ville de Sébastopol et la Crimée, selon les autorités locales. Au moins 10 engins ont visé la péninsule.
L’Ukraine a de nouveau essayé d’attaquer la Crimée et la ville de Sébastopol dans la nuit du 6 au 7 mai en y envoyant plus de 10 drones, comme l’a fait savoir le gouverneur de Sébastopol sur sa chaîne Telegram.
« Dans la nuit, la défense antiaérienne et les systèmes de combat radioélectronique ont repoussé une nouvelle attaque contre Sébastopol », a indiqué Mikhaïl Razvojaïev.
Selon lui, un des drones a subi une perte de contrôle et s’est écrasé dans une zone boisée. L’épave a été retrouvée par le personnel du ministère de l’Intérieur et du ministère des Situations d’urgence. Les autres appareils ont été interceptés.
Aucun n’a endommagé la ville, a précisé le gouverneur.
« Tous les services continuent de surveiller la situation », a-t-il noté.
Tentatives d’attaque réitérées
Depuis juillet dernier, Kiev essaie régulièrement d’attaquer avec des drones Sébastopol, la base principale de la Flotte de la mer Noire, ainsi que d’autres sites en Crimée.
La dernière attaque en date a eu lieu le 6 mai, quand au moins deux missiles balistiques Hrim-2 ont été interceptés par la défense antiaérienne russe au-dessus de la Crimée, selon les autorités de la région. Aucun blessé ni dégât n’a été rapporté.
Le 29 avril, une attaque de drone a provoqué un incendie dans un dépôt de pétrole à Sébastopol.
Source : Sputnik
2- Un ex-officier américain raconte comment Washington « massacre » les militaires ukrainiens
L’Occident « massacre » les soldats ukrainiens en envoyant à Kiev du matériel qu’ils ne savent pas manier, argue l’ancien officier américain Scott Ritter. Il qualifie les chars Leopard de « cercueils sur roues » et suggère que l’éventuelle apparition d’avions d’attaque F-16 affaiblirait davantage les Ukrainiens sur le champ de bataille.
Les munitions livrées à l’Ukraine par l’OTAN ne suffiront pas à renverser le cours du conflit en Ukraine, considère Scott Ritter, ancien officier américain du renseignement du Corps des Marines.
« C’est stupide. Je ne comprends pas pourquoi nous pensons que ce serait une sorte d’arme miracle. Cela n’arrivera pas […]. Ils [les pays occidentaux] massacrent les Ukrainiens en leur envoyant ces armes », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec le journaliste américain Danny Haiphong sur YouTube.
Ainsi, les Forces armées ukrainiennes reçoivent des chars qu’elles ne savent pas manier, développe Scott Ritter. Chaque char Leopard allemand deviendra un « cercueil sur roues » pour son équipage ukrainien, car il nécessite une approche et un entretien complètement différents des chars T-72.
Quant aux avions de combat F-16, que l’Ukraine voudrait recevoir, leur éventuelle apparition « n’aurait aucun impact sur le champ de bataille et rendrait les Ukrainiens encore plus faibles ». « Arrêtons de parler de fiction », alerte-t-il.
« Si vous placez des pilotes ukrainiens sur des F-16, ils seront tous abattus, garantie à 100 % », estime l’ancien militaire américain.
Depuis le déclenchement de l’opération militaire par la Russie en Ukraine, les pays occidentaux soutiennent Kiev avec des fournitures d’armes. Les États-Unis et d’autres pays de l’OTAN lui ont livré 230 chars de combat et 1 550 véhicules blindés, a annoncé le 27 avril le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg.
Quant à Moscou, il a à plusieurs reprises dénoncé tout envoi d’armes à Kiev en prévenant que toute cargaison militaire deviendrait sa cible légitime.
Source : Sputnik
3- Après l’attaque contre le Kremlin, un média relève le comportement suspect de Zelensky
L’Ukraine affirme n’avoir rien à voir avec l’attaque de deux drones contre le Kremlin le 3 mai dernier. Mais le président Zelensky se serait préparé à quitter l’Ukraine avant que cette attaque ait lieu, note Asia Times. Le report de son retour à Kiev aurait été décidé dans la foulée.
La décision de Volodymyr Zelensky de prolonger sa visite en Finlande aurait été prise sciemment pour laisser le temps à l’attaque de drones contre le Kremlin de Moscou de se dérouler, relate la revue en ligne Asia Times.
« Le gouvernement ukrainien nie toute implication dans l’attaque visant le président russe Vladimir Poutine. Cependant, par une coïncidence bien commode, Zelensky se trouvait en Finlande pour une visite d’État à ce moment-là », a indiqué la publication.
Selon le média hongkongais, le président ukrainien aurait même décidé de reporter son retour à Kiev, ce qui serait pour le média un comportement louche de crainte de Zelensky pour sa sécurité.
Attaque de drones contre le Kremlin
Dans la nuit du 2 au 3 mai, la présidence russe annonçait que deux drones avaient essayé d’attaquer le Kremlin, qui abrite une résidence du président russe. Les moyens de guerre électronique russes ont abattu les deux engins. Personne n’a été blessé. Le Comité d’enquête russe a ouvert une poursuite pour attentat.
Le président travaillait dans une autre résidence au moment de l’attaque. Après l’incident, il est resté serein comme dans toutes situations difficiles et extrêmes, a déclaré à Sputnik son porte-parole Dmitri Peskov.
Qui est derrière l’attaque ?
Pour la Russie, la frappe a été organisée par le régime de Kiev qui soutient et utilise depuis longtemps des méthodes terroristes contre les infrastructures civiles et la population. L’Ukraine a, par exemple organisé l’explosion du pont de Crimée en octobre 2022, et des frappes sur des cibles non militaires dans les régions russes de Briansk, Belgorod et Rostov.
La présidence russe a, de son côté, pointé les États-Unis d’être derrière l’attaque de Kiev. Selon Peskov, les tentatives américaines de le nier sont risibles, d’autant plus que les moyens et les cibles sont choisis par Kiev sous leur dictée.
source : Sputnik Afrique
4- Le régime Zelensky est terminé
L’attaque de drones menée hier contre le Kremlin (et d’autres installations en Russie) marque la fin du régime Zelensky. Alors que la Russie s’était jusqu’à présent abstenue de procéder à un changement de régime à Kiev, elle est désormais obligée de le faire.
L’ancien premier ministre du régime sioniste Naftali Bennet avait déjà déclaré que le président Poutine lui avait promis de ne pas tuer Zelensky :
« Je savais que Zelensky était menacé, dans un bunker… J’ai dit à [Poutine] : “Avez-vous l’intention de tuer Zelensky ?” Il a répondu : “Je ne tuerai pas Zelensky”, s’est souvenu Bennett lors de l’entretien, qui a été publié sur sa propre chaîne YouTube.
Bennett a déclaré avoir appelé le président ukrainien immédiatement après sa rencontre de trois heures avec Poutine et lui avoir dit : “Je viens de sortir d’une réunion – Poutine ne va pas vous tuer”.
Zelensky m’a demandé : “Êtes-vous sûr ? J’ai répondu à 100 %. [Poutine] ne va pas vous tuer”.
Bennett se souvient : “Deux heures plus tard, Zelensky est allé à son bureau, et a fait un selfie dans le bureau, [dans lequel le président ukrainien a dit,] ‘Je n’ai pas peur’.”
Eh bien, il a maintenant de très bonnes raisons d’avoir à nouveau peur, très peur. Comme l’écrit l’ancien ambassadeur M. K. Bhadrakumar :
“Ne vous y trompez pas, il s’agit d’un point de bascule ; la tentative maladroite d’assassinat de Poutine secoue le kaléidoscope au point de le rendre méconnaissable. La seule pensée réconfortante est que les dirigeants du Kremlin ne se laisseront pas guider par l’émotion. La réaction réfléchie du Kremlin est disponible dans les remarques de l’ambassadeur russe aux États-Unis, Anatoly Antonov :
‘Comment les Américains réagiraient-ils si un drone frappait la Maison Blanche, le Capitole ou le Pentagone ? La réponse est évidente pour tout politicien comme pour le citoyen moyen : la punition sera sévère et inévitable’.
L’ambassadeur a poursuivi en tirant la sonnette d’alarme : ‘La Russie répondra à cette attaque terroriste insolente et présomptueuse. Nous répondrons quand nous le jugerons nécessaire. Nous répondrons en fonction de l’évaluation de la menace que Kiev a fait peser sur les dirigeants de notre pays’.”
Je suis d’accord avec Bhadrakumar pour dire qu’il n’y aura pas de réaction instinctive de la part de Moscou. Mais l’opinion publique russe exige qu’il y ait des représailles pour l’attaque et contre tous ceux qui y sont impliqués.
Les mains de Poutine sont liées car le pays est en colère et exige des représailles, comme le montrent les commentaires de l’ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev : “Après l’attaque terroriste d’aujourd’hui, il n’y a plus d’autres options que l’élimination physique de Zelenski et de sa clique.”
Le fait que Zelensky ait fui en Finlande, puis aux Pays-Bas et en Allemagne après que les drones ont frappé le Kremlin est un signe certain de sa complicité dans l’acte.
Lorsqu’il reviendra à Kiev (si c’est le cas), il vivra dans un bunker jusqu’à la fin de son règne.
source : Moon of Alabama
5- Daniel Davis, ex- lieutenant-colonel de l’US Army : Zelensky devra choisir entre des pourparlers de paix avec Moscou ou la poursuite du conflit et la perte de plus de territoire
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devra choisir entre des pourparlers de paix avec Moscou ou la poursuite du conflit et la perte de plus de territoire, a écrit l’ancien lieutenant-colonel de l’armée américaine Daniel Davis dans un article.
“Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est réticent à accepter un accord laissant le territoire ukrainien aux mains des Russes. La réalité, cependant, est qu’il n’a pas ce qu’il faut pour forcer complètement Moscou à quitter son territoire. Le choix le plus réaliste auquel il est confronté est entre négocier la fin des combats qui permet à l’Ukraine de tenir ce qu’elle a, ou continuer à se battre et perdre encore plus de terrain. Cette décision appartient à Zelensky seul à prendre, mais l’Amérique a également une agence et doit veiller à ses propres intérêts”, a écrit Davis dans 19FortyFive.
Selon lui, la contre-offensive des forces armées ukrainiennes a peu de chances de réussir car elles ne disposent pas de suffisamment de troupes pour faire face à l’armée russe compte tenu de la supériorité en nombre de soldats, d’armes et d’équipements.
L’ancien lieutenant-colonel a également réfléchi à la politique de son propre pays concernant le conflit armé, fustigeant la promesse de continuer à donner à l’Ukraine ce dont elle a besoin “aussi longtemps qu’il le faudra” car ce n’est pas une stratégie durable et ne produira certainement pas de résultat bénéfique. pour les États-Unis ou l’Ukraine. “Une correction de cap s’impose donc”, a-t-il souligné.
Davis a ajouté que beaucoup en Europe reconnaissent déjà que l’Ukraine ne peut pas gagner dans un délai pratique à un coût raisonnable.
Au final, l’auteur déclare que, “aussi horrible que ce serait pour nous d’accepter de mettre fin à la guerre dans des conditions indésirables, il serait encore pire d’ignorer la réalité et de continuer à poursuivre un objectif militaire inaccessible. Le coût pour le premier est désagréable. Le coût pour ces derniers pourrait être infiniment pire.
Début avril, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a laissé entendre que les forces armées ukrainiennes pourraient mener une offensive dans les semaines à venir. De son côté, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, a appelé à attendre la fin de la saison de la boue, connue sous le nom de Rasputitsa, pour que les routes soient praticables.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a noté que toute déclaration concernant l’offensive prévue par l’armée ukrainienne est soigneusement surveillée et prise en compte dans sa propre planification de l’opération militaire spéciale. De cette façon, la Russie a eu amplement le temps de se préparer à cette offensive ukrainienne, et bien que des gains puissent être réalisés dans un premier temps, on s’attend à ce qu’elle s’essouffle et soit suivie d’une contre-attaque russe majeure.
Le New York Times a noté que si l’armée ukrainienne ne réussit pas à repousser les forces russes, le soutien occidental à l’Ukraine pourrait s’affaiblir. C’est particulièrement le cas depuis que la lassitude de la guerre et les crises économiques s’abattent sur l’UE et les États-Unis.
Néanmoins, la Commission européenne a adopté le 3 mai la loi de soutien à la production de munitions (ASAP) ‘pour livrer d’urgence des munitions et des missiles à l’Ukraine et pour aider les États membres à reconstituer leurs stocks’.
‘En introduisant des mesures ciblées, y compris le financement, la loi vise à accroître la capacité de production de l’UE et à remédier à la pénurie actuelle de munitions et de missiles ainsi que de leurs composants. Il soutiendra le déstockage des États membres et l’achat conjoint de munitions’, a ajouté l’annonce.
Pour sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré : ‘Nous tenons notre promesse de soutenir l’Ukraine et son peuple, aussi longtemps qu’il le faudra. Mais les courageux soldats ukrainiens ont besoin d’un équipement militaire suffisant pour défendre leur pays.
Cependant, malgré tous les discours sur le soutien à l’Ukraine ‘aussi longtemps qu’il le faudra’, il est douteux que les États membres de l’UE continuent à épuiser leurs économies et leurs ressources à long terme parce que Kiev refuse de négocier. Cela deviendra particulièrement évident à mesure que les élections commenceront à se multiplier dans les États membres et que la fureur des gens face à la situation économique désastreuse s’exprimera.
Au même titre qu’Ursula von der Leyen, le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby, a révélé le 3 mai que les États-Unis avaient déjà remis près de 100 % de l’aide militaire demandée par Kiev pour son offensive, mais cela ne les empêchera pas d’effectuer de nouvelles livraisons.
Il y a évidemment un clivage clair entre les dirigeants occidentaux et les experts, surtout si l’on se rappelle que l’ancien lieutenant-colonel de l’armée américaine Daniel Davis est loin d’être le seul expert à demander des négociations puisque l’Ukraine n’a aucune chance de gagner la guerre malgré tous les discours courageux et la propagande. .
Le pompage des ressources vers l’armée ukrainienne découle du fait que si l’offensive de Kiev échoue, l’Occident aurait échoué dans sa tâche de préserver les frontières d’avant-guerre de l’Ukraine et de stopper les avancées de la Russie, en plus de gaspiller des milliards et des milliards de dollars à son immense détriment. . Mais comme dit, pour l’instant, seuls les experts occidentaux, et non les dirigeants, sont prêts à faire face à cette réalité.
Source : South Front