Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a réitéré le soutien indéfectible de la République islamique d’Iran à la Syrie et à l’axe de la Résistance, affirmant que le pays obtiendrait certainement la victoire finale face à ses ennemis.
Le président Raïssi a fait ces remarques dans une interview accordée à l’agence officielle de presse syrienne SANA et à la télévision syrienne diffusée vendredi 5 mai alors qu’il terminait sa visite historique à Damas, la première d’un président iranien depuis que le terrorisme soutenu par l’étranger s’est emparé du pays en 2011.
Il a déclaré que les Américains occupaient certaines zones en Syrie pour piller ses ressources dans le but de réaliser ce qu’ils n’ont pas pu faire par le terrorisme.
« La Syrie n’est pas un pays pauvre, mais un pays riche avec sa population, son agriculture et ses ressources souterraines ; elle peut connaître une énorme croissance économique », a déclaré le président de la RII.
Il a affirmé que les États-Unis et certains États occidentaux alliés au régime israélien ne peuvent jamais affaiblir l’armée syrienne, ils ont donc recouru à un blocus économique. Or, souligne-t-il, la résistance du peuple syrien contrecarrerait sûrement ce projet.
« Malgré les menaces et les sanctions, la Syrie est sur la bonne voie », a-t-il souligné.
Lire aussi : Washington se dit inquiet de l’approfondissement des liens entre l’Iran et la Syrie
Le président iranien a déclaré que la Syrie est à l’avant-garde de la résistance contre la cupidité et l’agression israéliennes, ajoutant que la restauration de la souveraineté territoriale syrienne atténuerait les inquiétudes des pays voisins de la Syrie.
« Il ne devrait y avoir aucune présence de troupes turques sur le territoire syrien », a constaté M. Raïssi.
En référence aux relations entre l’Iran et la Syrie, le président de la RII a déclaré que les deux pays avaient ouvert un nouveau chapitre dans leurs relations mutuelles après la victoire de la Révolution islamique de 1979 en Iran. Téhéran et Damas, a-t-il dit, n’ont cessé de développer des liens, alors que « l’axe du mal », dirigé par l’entité sioniste et les États-Unis, a fomenté diverses conspirations contre la Syrie.
La résistance contre Israël et le soutien aux Palestiniens, précise le président Raïssi, constituent la base de la politique étrangère de l’Iran. « Comme l’a déclaré l’Ayatollah Rouhollah Khomeiny, le défunt fondateur de la République islamique, la Palestine est la priorité absolue du monde musulman », a-t-il rappelé.
Ailleurs dans ses remarques, le président iranien a abordé le rapprochement entre l’Iran et l’Arabie saoudite, indiquant à cet égard que le rétablissement des relations entre les deux pays ferait pencher la balance dans la région.
