La visite du président iranien Ebrahim Raïssi en Syrie continue de susciter des réactions dans les médias israéliens, les analystes israéliens estimant la visite stratégique comme une « réussite » pour l'axe de la résistance et une « faiblesse » pour le régime de Tel-Aviv.
Amos Gilead, un général israélien à la retraite a déclaré dans une interview à la radio israélienne que « les Iraniens sentent maintenant qu'Israël est affaibli ».
Raz Zimmt, un expert israélien de premier plan sur l'Iran, a également décrit la visite comme une « mesure influente », ajoutant qu'en dehors de la conclusion d'importants accords économiques entre les deux parties, tout le reste est une « réussite » pour le front de la Résistance.
Un correspondant militaire du quotidien israélien Yediot Aharonot a également décrit la visite comme une « occasion manquée » pour le régime d'occupation.
« Occasion manquée : aujourd'hui, le président iranien se rendra en Syrie. Une réponse majeure à Gaza était non seulement nécessaire, mais une excellente occasion de rétablir la dissuasion endommagée sur le front nord ; Mais l'occasion a été perdue, ce qui signifie que le travail n'est pas géré correctement », lit-on dans les colonnes du quotidien israélien.
De telles réactions interviennent au lendemain de l'interview accordée mardi par le président iranien à la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen, au cours de laquelle il a indiqué que son prochain voyage en Syrie viserait à renforcer les relations « stratégiques et importantes » entre les deux pays.
L'Iran, a-t-il affirmé, n'a jamais regretté et ne regrettera jamais d'avoir soutenu le front de résistance face à l'agression du régime d'occupation.
A la tête d'une délégation politico-économique de haut rang, le président iranien est arrivé ce mercredi en Syrie sur invitation officielle de son homologue syrien.
Il a été accueilli à l'aéroport international de Damas par le ministre syrien de l'Économie et du Commerce extérieur Mohammad Samer al-Khalil. Il a ensuite été accueilli par le président Assad lors d'une cérémonie à Damas.
La visite est la première d'un président iranien depuis que le militantisme soutenu par l'étranger s'est emparé du pays arabe en 2011.
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