Le président de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré que l’Occident tentait depuis des années d’entraver le programme nucléaire pacifique du pays par la propagande et le tumulte, soulignant que « nous sommes déterminés à en finir avec ces tumultes par coopération avec l'Agence».
Mohammad Eslami a fait ces remarques lors d’un événement à l’Université de technologie d’Amirkabir à Téhéran mardi alors qu’il louait les acquis du pays et ses progrès continus en matière de technologie nucléaire.
Il a affirmé que l’Iran avait une excellente réputation en matière de capacité nucléaire ajoutant que cette position de haut niveau a été obtenue grâce aux efforts déployés par des scientifiques iraniens plutôt qu’en s’appuyant sur une technologie étrangère importée.
Soulignant que l’Organisation atomique iranienne a décidé de mettre fin aux désaccords sur le programme nucléaire iranien, Eslami a critiqué « les allégations non fondées » et la « campagne de propagande » visant à limiter les activités nucléaires civiles de l’Iran, qui, selon lui, ont suscité le scepticisme dans certains coins quant aux coûts et avantages de technologie nucléaire pour le pays.
Évoquant la préparation d’un plan stratégique avec une perspective de 20 ans, Eslami a indiqué qu’en suivant ce plan, le pays cherchait à accroître ses capacités tant dans la recherche que dans le domaine industriel.
Le président de l’OIEA a souligné la nécessité de l’industrialisation de la technologie nucléaire en tant que secteur spécial et essentiel qui peut créer une position privilégiée pour le pays.
Début mars, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, s’est rendu en Iran et a rencontré Eslami, le président Ebrahim Raïssi et le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian pour discuter du programme nucléaire pacifique du pays.
À la fin de la visite, Grossi et Eslami ont publié une déclaration conjointe dans laquelle les deux parties ont convenu de prendre des mesures visant à faciliter une coopération renforcée et à accélérer la résolution des questions de garanties en suspens. En outre, l’Iran a exprimé sa volonté de « permettre à l’AIEA de mettre en œuvre d’autres activités de vérification et de surveillance appropriées ».
Deux jours après la visite, Grossi est revenu sur ses propos concernant la conclusion d’un bon accord avec l’Iran sur le règlement des questions en suspens.