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La Jordanie accueillera une réunion régionale sur la Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Réunion des hauts diplomates des six pays du Conseil de coopération du golfe Persique, ainsi que de l’Égypte, de l’Irak et de la Jordanie, à Jeddah le 14 avril 2023. ©AFP

La Jordanie accueillerait lundi le ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad et ses homologues régionaux, car divers États arabes avaient l’intention de reprendre leurs liens avec Damas, a fait savoir, dimanche 30 avril, l’agence de presse officielle jordanienne Petra, affirmant que la réunion rassemblerait les ministres des Affaires étrangères de cinq pays arabes, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie et la Syrie dans la capitale Amman.

Dans ce droit fil, le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, Sinan Majali, a déclaré à l’agence de presse que la réunion faisait suite à une réunion similaire tenue à Djeddah il y a deux semaines et « s’appuie sur les contacts que ces pays ont établis avec le gouvernement syrien ».

Auparavant, les ministres des Affaires étrangères des pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), de l’Égypte, de l’Irak et de la Jordanie ont convenu, lors du sommet de Djeddah du 14 avril, que le monde arabe devrait jouer un « rôle de leadership » dans les efforts visant à trouver une solution politique à la crise en Syrie.

À ce propos, on rappellera que les pourparlers des neuf États arabes ont eu lieu après que Mekdad s’était rendu à Djeddah lors d’une visite inopinée, la première depuis le déclenchement de la guerre, au cours duquel le ministre syrien des Affaires étrangères et son homologue saoudien ont discuté des « étapes nécessaires » du retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe.

L’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe a été suspendue à la suite de l’éruption d’un militantisme soutenu par l’étranger dans le pays en 2011.

En 2015, des militants syriens ont déclaré que l’Arabie saoudite, le Qatar, la Jordanie et la Turquie soutenaient le Front al-Nosra, qui est affilié à al-Qaïda, et le groupe terroriste Daech en Syrie en leur donnant de l’argent ou en permettant aux mosquées wahhabites de collecter de l’argent pour eux.

À la même époque, l’ancien candidat au Sénat américain, Mark Dankof, a déclaré que les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite avaient été impliqués dans la création du groupe terroriste Daech pour renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.

En ce qui concerne la rupture des relations des pays arabes avec la Syrie, il est à noter que l’Arabie saoudite a fermé son ambassade à Damas et a retiré tous ses diplomates en mars 2012. Les deux gouvernements ont convenu le mois dernier de reprendre les relations diplomatiques et de rouvrir les ambassades.

Les Émirats arabes unis ont également rompu leurs relations avec la Syrie en 2012, un an après que cette dernière s’est retrouvée en proie à une guerre civile soutenue par les puissances étrangères, mais ils ont rouvert leur ambassade à Damas en 2018.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV