Des milliers de protestataires ont défilé à Paris, à Renne, à Marseille et d’autres villes françaises pour contester contre le projet de loi immigration porté par le ministre de l’Intérieur du gouvernement d’Emmanuel Macron.
Des marches de protestation ont eu lieu samedi 29 avril dans plusieurs villes de France pour protester contre le projet de loi immigration soutenu par le gouvernement d’Emmanuel Macron.
L’examen de la loi a été reporté à l’automne. Cela a poussé des milliers de protestataires à arpenter les rues de Paris, de Rennes ou encore de Marseille pour montrer leur mécontentement. À Paris, les manifestants portaient une banderole sur laquelle figurait le slogan : « Non à la loi Darmanin. Contre la répression, l’enfermement et les expulsions, pour une politique migratoire d’accueil, régularisez. »
Les manifestants estimaient que le projet de loi immigration est « une loi raciste » qui ne vise qu’à justifier la mise en œuvre de « plus d’expulsions » des immigrés étrangers de la France. Les opposants à ce projet de loi porté par le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, ont d’ailleurs essayé de faire entendre leur voix de protestation contre l’opération Wuambushu lancée à Mayotte.
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« Afin de lutter contre l’immigration clandestine et la délinquance sur l’île, quelque 1 800 policiers et gendarmes sont mobilisés sur place pour évacuer les bidonvilles et expulser les personnes en situation irrégulière, majoritairement des Comoriens », selon Le Journal de dimanche.
Les statistiques publiées par le JDD montrent qu’entre 200 et 300 habitants de Marseille et au moins 500 personnes à Renne sont descendus dans la rue. À Renne, dans le nord-ouest de la France les manifestants scandaient notamment « À bas l’État policier » ou « Darmanin dans la Vilaine ».
L’édition en anglais du journal Le Monde, citant le membre de l’Appel de Marseille, Saïd Mhamadi, écrit : « Le projet de loi immigration et l’opération Wuambushu sont liés ». Selon lui, la loi est « clairement inspirée des idées » du Rassemblement national (RN), tandis que l’opération « veut lutter contre la violence par la violence » et mènerait ainsi au « chaos » et à l’« échec ».