Le ministre japonais de la Défense, Yasukazu Hamada, a ordonné samedi 22 avril à l'armée japonaise de se préparer à abattre un satellite espion nord-coréen s'il entrera dans l'espace japonais.
Hamada a ordonné aux Forces d'autodéfense de faire les préparatifs nécessaires car il pourrait potentiellement "ordonner la destruction de missiles balistiques", a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué.
Les préparatifs comprenaient la prise de dispositions pour déployer des troupes dans la préfecture sud d'Okinawa afin de "minimiser les dommages en cas de chute d'un missile balistique".
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a déclaré que les préparatifs du lancement prévu du premier satellite espion du pays devraient se poursuivre pour contrer les menaces venant des États-Unis et de la Corée du Sud, ont rapporté mercredi 19 avril les médias d'État.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a ordonné le lancement du premier satellite de reconnaissance militaire du pays comme mesure de dissuasion contre les jeux de guerre persistants menés par les États-Unis près de ses eaux.
« Posséder et exploiter des moyens de reconnaissance militaire est la tâche principale la plus cruciale pour accroître l'efficacité militaire et l'utilité des différents moyens de dissuasion de guerre », a souligné Kim en saluant les remarquables réalisations scientifiques et technologiques spatiales de base de Pyongyang lors d'une visite à l'Administration nationale du développement aérospatial du pays, a rapporté mercredi l'agence de presse d'État KCNA.
Il a en outre souligné l'importance de développer le système de surveillance basé dans l'espace pour contrer les menaces militaires continues dirigées par les États-Unis contre la nation.
Kim a également noté que Pyongyang doit lancer plusieurs satellites pour établir fermement sa capacité de collecte de renseignements afin d'utiliser efficacement ses méthodes de dissuasion de guerre.
Le dirigeant nord-coréen a ensuite fustigé les États-Unis et la Corée du Sud pour avoir étendu leurs campagnes militaires hostiles au nom du renforcement de leur alliance, accusant Washington d'avoir transformé la Corée du Sud en "une base avancée d'agression" en déployant des moyens stratégiques comme des avions, porte-avions et bombardiers à capacité nucléaire.
