Le porte-parole du gouvernement iranien a promis une réponse à la mort en martyr de deux conseillers militaires iraniens lors de frappes aériennes sur la Syrie, soulignant que "les actes terroristes de l'entité usurpatrice ne resteront pas sans réponse".
Dans un message sur son compte Twitter dimanche 2 avril, Ali Bahadori Jahromi, a déclaré que le régime de Tel-Aviv a l’habitude de commettre des actes de terreur dans le but de détourner l'opinion publique de ses malheurs internes.
عادت رژیم صهیونیستی و سایر تروریست‌های دولتی در مواقع بحران، انجام اقدامات تروریستی در خارج از مرزهاست تا افکار عمومی را منحرف کرده و اجازه ندهند عمق مشکلات داخلی آنها روشن شود.
— علی بهادری جهرمی (@alibahaadori) April 2, 2023
اقدامات تروریستی بی‌پاسخ نخواهند ماند.#شهید_مهقانی#شهید_حیدری pic.twitter.com/H7iIScROQN
« Le régime sioniste et d'autres terroristes d'État ont l'habitude de commettre des actes terroristes à l'étranger à des moments critiques afin de détourner l’attention de l'opinion publique et d’empêcher que la profondeur de leurs problèmes intérieurs soit révélée. Les actes terroristes ne resteront pas sans réponse », a-t-il écrit.
Les conseillers militaires du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Milad Heidari et Meqdad Mehqani, ont été tués dans des frappes aériennes menées vendredi 31 mars par Israël contre la banlieue de Damas.
Heidari, 32 ans, père de deux enfants, était originaire de la province du Kurdistan. Il vivait dans le comté de Qarchak à Téhéran. Mehqani, 31 ans, était originaire de la province du Golestan et avait un fils de deux ans.
Les raids aériens meurtriers d'Israël en Syrie coïncident avec les protestations massives contre les projets désormais retardés du Premier ministre Benjamin Netanyahu de réformer le système judiciaire.
Connu comme l'un des principaux partisans des groupes terroristes qui ont combattu le gouvernement du président Bachar al-Assad depuis l’éradication du terrorisme soutenu par l'étranger en Syrie au début de 2011, le régime israélien viole fréquemment la souveraineté syrienne et cible des positions militaires - en particulier celles du mouvement de résistance Hezbollah qui a joué un rôle clé dans la lutte antiterroriste en Syrie - et des zones résidentielles.
A maintes reprises, Damas a exhorté le Conseil de sécurité à prendre des mesures contre les crimes de Tel-Aviv. Mais ces appels sont tombés dans l'oreille d'un sourd.
L'Iran maintient une mission consultative en Syrie, pour faire face au terrorisme soutenu par l'étranger. En 2017, la Syrie a réussi à vaincre le groupe terroriste Daech à l’aide des conseillers militaires iraniens.
