Les unités navales de l'armée de la République islamique d'Iran ont identifié un avion espion américain et lui ont envoyé des mises en garde après son passage des frontières maritimes iraniennes près de la mer d'Oman.
Le bureau des relations publiques de la marine a déclaré, dimanche 2 avril, qu'un avion de reconnaissance EP-3E de la marine américaine a pénétré les frontières iraniennes à proximité de la mer d'Oman.
La marine iranienne lui a aussitôt envoyé des avertissements, l'empêchant d'entrer dans l’espace aérien du pays sans autorisation.
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« Après avoir reçu le message d'avertissement, l'avion a quitté la zone et a repris la voie aérienne internationale », a-t-il poursuivi.
Le EP-3E, doté de quatre turbopropulseurs, est fabriqué par l'avionneur américain Lockheed Martin. Il est équipé de toutes sortes de systèmes de guerre électronique, ainsi que des systèmes de collecte de signaux et d'écoutes téléphoniques. Les marines des États-Unis et du Japon sont les seuls utilisateurs de cet avion de reconnaissance.
Les forces armées iraniennes ont averti à de nombreuses reprises qu'elles ne permettraient pas aux ennemis de saper la sécurité du peuple et du pays et continueraient de surveiller de près les mouvements des ennemis, en particulier des États-Unis et du régime israélien.
Depuis l'arrivée au pouvoir de l'administration Biden, la coopération militaire américano-israélienne a rapidement été renforcée. Ils ont mené des exercices navals conjoints sans précédent dans la région de l'Asie occidentale.
En janvier 2023, les États-Unis et Israël ont mené leur plus grand exercice militaire conjoint de l'histoire, baptisé Juniper Oak, en Méditerranée orientale. Quelque 6 400 soldats américains et 1 500 soldats israéliens ont participé à l'exercice d'entraînement, impliquant plus de 140 avions, un porte-avion, 12 navires de guerre et des systèmes d’artilleries.
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Téhéran a clairement indiqué à plusieurs reprises que ses capacités militaires locales sont de vocation défensive et dissuasive.
La République islamique d’Iran a également exhorté les États riverains du golfe Persique à cesser de compter sur des puissances étrangères pour leur sécurité, la sécurité régionale ne pouvant être assurée que par leurs propres moyens.
