Dans un communiqué, le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié le verdict de la Cour internationale de Justice de preuve irréfutable de la légitimité des revendications iraniennes quant à la réparation des préjudices subis par le non-respect d’un traité d’amitié signé en 1955.
L’affaire a été intentée initialement par Téhéran en 2016. Et aujourd’hui, le 30 mars 2023, les juges de la Cour internationale de justice ont jugé que Washington avait illégalement autorisé les tribunaux à geler les avoirs de certaines entreprises iraniennes. Les États-Unis devront ainsi verser une indemnisation dont le montant sera déterminé ultérieurement.
Bernard Cornut, politologue revient sur le sujet.