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«L’Europe peut verser dans la barbarie» (Nicolas Sarozy)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ancien président français Nicolas Sarkozy était entendu, jeudi 16 mars 2023, à l'Assemblée nationale. ©IP3

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été auditionné, jeudi 16 mars, par les députés la commission d'enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d'indépendance énergétique de la France à l’Assemblée Nationale, à l’écart des événements qui agitent la France avec les manifestations contre le projet gouvernemental de réforme de la retraite.

Connu pour son franc-parler, Nicolas Sarkozy, fervent défenseur du nucléaire, s’est activé pendant plus de 2 heures à expliquer -ce qu'il appelle- la justesse de sa politique nucléaire au regard des événements présents et à railler son successeur, François Hollande et ses opposants, qui l’avait qualifié à l’époque de « président d’un autre siècle ». En effet, Sarkozy faisait allusion aux problèmes causés par la dépendance énergétique de l'Europe envers le gaz naturel russe avec l'éclatement de la guerre en Ukraine.

Interrogé sur le marché commun en Europe et le Brexit, Sarkozy a souligné croire en l’Union européenne, et précisé que pour lui le Brexit était une erreur.

Il a lancé par la suite une diatribe contre l’Europe, « le continent le plus brutal, où il y a eu les guerres les plus sauvages… C’est en Europe qu’on a exterminé des juifs », a-t-il martelé.

« De tous les continents du monde, l’Europe est le continent le plus brutal, le plus sauvage et peut verser dans la barbarie », a également déclaré Nicolas Sarkozy.

Rappelant la Bosnie, Sarkozy a contextualisé la guerre russo-ukrainienne qui n’est en rien, selon lui, un retour de la guerre en Europe et que prétendre cela serait « d’une stupidité ».

Ce dernier a conclu en précisant que s’il n’y a pas l’Union Européenne, il y aurait des risques « considérables d’affrontements ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV