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Hamas : Israël redoute l'arrivée du Ramadan et prévoit de mener une « guerre de religion » contre la mosquée Al-Aqsa

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des dizaines de milliers de fidèles musulmans assistent à la prière de l'Aïd al-Adha dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa, juillet 2022. ©AP

Israël redoute par-dessus tout l’arrivée du mois de Ramadan dans un contexte d’indignation croissante contre l’occupation dans les territoires occupés, affirme le porte-parole du Hamas. 

Le mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, affirme que le régime israélien craint le mois de Ramadan dans un contexte d’indignation croissante contre l’occupation dans les territoires occupés de la Palestine, avertissant que l’entité illégale envisage de mener une « guerre de religion » contre la mosquée Al-Aqsa et la ville occupée de Qods.

Le porte-parole du Hamas, Mohammed Hamada, cité par l’agence de presse palestinienne Shahab, a fait ce commentaire tard samedi 18 mars après des semaines de tensions provoquées par Israël et de violents raids dans les villes palestiniennes avant le Ramadan.

« Le régime d’occupation craint le mois de Ramadan avec tous ses détails et transforme la ville de Qods en une caserne militaire pour la contrôler », a déclaré Hamada.

Soulignant que le régime israélien « pousse vers une guerre de religion contre la mosquée Al-Aqsa et Qods », le porte-parole du Hamas a ajouté que les zones de la porte des Marocains et du mur d’Al-Bouraq (mur occidental) font partie des endroits « les plus sensibles et les plus dangereux » pour l’entité illégale.

« Notre peuple ne permettra pas aux occupants d’attaquer la sainte mosquée Al-Aqsa, et que l’agression contre la mosquée Al-Aqsa est un détonateur qui pourrait exploser à tout moment », a ajouté Hamada.

Lire aussi : Le Hamas appelle les Palestiniens à soutenir la mosquée al-Aqsa

Le responsable du Hamas a déclaré que le régime de Tel-Aviv menait une campagne d’arrestations et de déportations afin de judaïser la ville occupée de Qods et qu’il portait l’entière responsabilité de l’agression barbare contre la mosquée Al-Aqsa.

« L’occupation se fait des illusions si elle pense que l’agression contre la mosquée Al-Aqsa sera sans prix, et le lien de notre peuple à la mosquée Al-Aqsa contrecarrera les plans de l’occupation », a noté Hamada.

Salah al-Aruri, chef adjoint du bureau politique du Hamas, a lui aussi mis en garde Israël mardi contre les « violations » dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa pendant le prochain mois béni du Ramadan au milieu des tensions renouvelées dans les territoires occupés.

Le mois sacré du Ramadan a souvent coïncidé avec une recrudescence de la violence entre Palestiniens et Israéliens, en particulier à Al-Aqsa, le troisième lieu saint de l’Islam.

Sous la protection des forces israéliennes, les colons ont violemment pris d’assaut Al-Aqsa pendant le Ramadan, attaquant les fidèles palestiniens à l’intérieur de l’enceinte.

En janvier dernier, le ministre israélien de la Sécurité d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, est entré dans les cours de la mosquée sainte dans un geste hautement provocateur, les Palestiniens condamnant l’intrusion comme une violation du droit international et du statu quo historique d’Al-Aqsa.

La visite juive d’Al-Aqsa est autorisée, mais le culte non musulman est interdit selon un accord signé entre le régime de Tel-Aviv et le gouvernement jordanien à la suite de l’occupation par Israël de l’est de la ville de Qods en 1967.

Les tensions ont augmenté dans les territoires occupés depuis fin décembre 2022, lorsque Benjamin Netanyahu est revenu au pouvoir à la tête du cabinet le plus à droite du régime sioniste.

Au cours des derniers mois, Israël a intensifié ses attaques contre des villes palestiniennes dans l’ensemble des territoires occupés. À la suite de ces attaques, des dizaines de Palestiniens ont perdu la vie et de nombreux autres ont été arrêtés.

La plupart des raids se sont concentrés sur Naplouse et Jénine, où les forces israéliennes ont tenté d’étouffer une résistance palestinienne croissante dans les villes occupées.

Depuis le début de cette année, au moins 88 Palestiniens, dont 17 enfants et une femme, ont été tués par les forces israéliennes, selon le ministère palestinien de la Santé.

Des groupes de défense des droits locaux et internationaux ont condamné l’usage excessif de la force par Israël et sa « politique de tirer pour tuer » contre les Palestiniens.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV