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13 000 Iraniens tués par des armes chimiques de l'Occident livrés à Saddam

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La photo montre les conséquences de l'attaque chimique de l'ex-régime baassiste irakien contre la ville iranienne de peuplement kurd, Sardasht, le 28 juin 1987. ©IRNA

En réponse à la récente résolution du Parlement européen ayant pour objet d’enquêter sur l’emprisonnement des écolières en Iran, le haut responsable iranien des droits de l’homme a rappelé à l’Europe son inertie envers le dossier de l’utilisation d’armes chimiques occidentales contre les Iraniens par le régime de Saddam Hussein pendant la guerre Iran-Irak. 

Le haut responsable iranien des droits de l’homme a déploré la résolution du Parlement européen sur l’empoisonnement présumé des écolières en Iran, soulignant que des milliers d’Iraniens ont perdu la vie à cause des armes chimiques occidentales fournies au régime de Saddam Hussein en Irak pendant les années 1980-1988.

Le secrétaire du Haut Conseil iranien des droits de l’homme et adjoint du chef de la magistrature pour les affaires internationales, Kazem Gharibabadi, a fait ces remarques dans un message publié sur sa page Twitter vendredi soir 17 mars.

« Le résultat de la fourniture d’armes chimiques par l’Allemagne, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas au [dictateur irakien exécuté] Saddam Hussein : 13 000 martyrs et 130 000 blessés en Iran », a-t-il tweeté, appelant haut et fort les revendicateurs des droits de l’homme à réagir. 

Les législateurs européens ont publié jeudi 16 mars une déclaration appelant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à mener une enquête indépendante sur une vague d’empoisonnements présumés chez des écolières en Iran. Le texte a été adopté par 516 voix pour, 5 contre et 14 abstentions.

Depuis novembre 2022, certaines écolières iraniennes ont signalé des symptômes d’empoisonnement dans leurs établissements scolaires.

L’événement a commencé dans la ville centrale de Qom avant de s’étendre à d’autres villes. Dans la plupart des cas, les étudiants souffraient de problèmes respiratoires, de nausées, de fatigue et d’étourdissements, et certains en étaient même hospitalisés.

Plus tôt ce mois-ci, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, a déclaré que l’empoisonnement était un crime « impardonnable et grave », appelant les autorités à poursuivre sérieusement la question.

Le président Ebrahim Raïssi a également ordonné aux ministres du Renseignement et de l’Intérieur de suivre l’affaire.

« La nouvelle conspiration de l’ennemi visant à provoquer la crainte parmi les écoliers et écolières (...) et de leurs parents est un crime et un acte inhumain », a-t-il déclaré lors d’un conseil des ministres le 5 mars 2023.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV