Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié de regrettable la résolution interventionniste du Parlement européen sur l’affaire de l’empoisonnement des écolières iraniennes, alors que les enquêtes vigoureuses des équipes spécialisées du ministère de la Santé du pays se poursuivent.
Dans une résolution interventionniste sur la situation interne de l’Iran, le Parlement européen a appelé le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à mener une enquête indépendante sur l’affaire de l’empoisonnement des écolières en Iran.
Y réagissant, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani, a fait noter, vendredi 17 mars, que tout au contraire, c’est l’ordre de la République islamique d’Iran qui, dans cette affaire suspicieuse et inhumaine, semble bien placée pour être la partie plaignante et réclamer une réparation de préjudices.
À la suite des conclusions initiales des autorités judiciaires de la République islamique d’Iran, certains des auteurs du crime ont été identifiés, a affirmé Kanaani, jugeant honteuse l’instrumentalisation de l’affaire pour détruire l’image de la République islamique d’Iran et poursuivre les antagonismes sans fin contre elle.
« Malheureusement, le Parlement européen est également devenu un lieu où ces extrémistes continuent de répandre la haine contre la nation iranienne et d’alimenter le projet d’iranophobie », a-t-il regretté.
Kanaani a poursuivi en disant que les plus hauts responsables de la République islamique d’Iran ont fermement condamné l’acte inhumain, commis dans certaines écoles, et ont appelé à une enquête approfondie et à la punition sévères de tous les auteurs impliqués dans cette affaire.
Indépendamment de toute pression psychologique, la République islamique d’Iran fera de son mieux pour suivre l’affaire de l’empoisonnement des écolières et ne ménagera aucun effort pour identifier et traduire en justice les auteurs de ce crime inhumain, a souligné le porte-parole.
« Compte tenu du comportement récent du Parlement européen, ce n'est pas étonnant que si les criminels impliqués dans ce crime sont identifiés et punis, le Parlement européen se lève à nouveau au nom des droits de l’homme pour défendre les mêmes criminels et appeler à ne pas les punir », a-t-il conclu.