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Journal sioniste : "Nous connaîtrons une crise sans précédent pendant le Ramadan".

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des fidèles musulmans prient dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa pendant le mois sacré du Ramadan à Qods, le 17 mai 2019. ©Xinhua

Dans un article daté d'aujourd'hui du journal Israel Hayom, on peut lire ce qui suit : "Compte tenu de la tension existante entre Palestiniens et Israéliens, nous assisterons à une situation explosive sans précédent pendant le mois de Ramadan.

Pour le journal israélien, "la faiblesse du contrôle sécuritaire de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie" est l'un des facteurs de la montée sans précédent des tensions dans les territoires occupés.

L'avertissement du journal intervient alors que les manifestations et les affrontements de rue dans les territoires occupés entre les opposants au cabinet d'extrême droite du régime et les forces de sécurité ont repris aujourd'hui, jeudi 16 mars 2023.

Des manifestations contre les décisions du cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu ont eu lieu aujourd'hui, jeudi, dans le quartier de Bnei Barak, près de Tel Aviv.

Il y a deux nuits, ce quartier a également été le théâtre d'un conflit entre les opposants aux décisions du cabinet de Netanyahou et les orthodoxes religieux, avec une intervention inefficace de la police pour les séparer.

Les opposants s'opposent au projet de loi du cabinet Netanyahou appelé "réformes judiciaires" et le qualifient de "coup d'État".

Des affrontements ont déjà eu lieu entre partisans et opposants au projet de loi, notamment à Qods occupée.

Ces dernières semaines, des dizaines de villes du nord au sud de la Palestine occupée, dont Tel Aviv, Haïfa, Qods occupée, Beer Sheva, Rishon Letzion et Herzliya, ont été le théâtre de manifestations contre le cabinet Netanyahou. Samedi, plus de 300 000 Israéliens ont manifesté contre le gouvernement pour la dixième semaine à Tel-Aviv et dans d'autres villes palestiniennes occupées.

Dans le projet de loi dit de "réforme du droit judiciaire" du cabinet Netanyahou, que les habitants des territoires occupés interprètent comme un coup d'État contre la "loi fondamentale" du régime, les pouvoirs du pouvoir judiciaire ont été réduits et le pouvoir et la position des organes exécutif et législatif ont été renforcés.

 

 

La loi prévoit également de retirer leurs prérogatives aux conseillers juridiques du cabinet et des ministères, et chaque ministre pourra nommer ou révoquer le conseiller juridique de son choix.

Le projet de loi a été approuvé par 63 voix pour et 47 voix contre lors de la session de la Knesset (Parlement) qui s'est tenue la semaine dernière.

Pour que le projet de loi soit approuvé et devienne une loi, il doit passer en deuxième et troisième lecture et être validé par des comités spécialisés.

Les manifestants affirment que M. Netanyahu, qui est devant les tribunaux depuis des années pour des accusations de corruption, de pots-de-vin et de trahison, a l'intention d'échapper à ces procès grâce à ce projet de "réforme judiciaire".

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV