Le secrétaire général du Hezbollah libanais a déclaré que dans le futur, il serait très possible de voir la Palestine et le Liban vivre en paix et débarrassés du régime israélien qui n’a cessé de porter atteinte à ces deux pays et à leurs nations depuis des décennies.
Lors de la cérémonie de commémoration de l'un des martyrs de la Résistance "qui a joué un rôle clé dans la neutralisation des réseaux israéliens et la découverte d'espions israéliens", Seyyed Hassan Nasrallah a fait part des développements récents et importants dans la région : « Tout ce qui se passe en Palestine affecte la sécurité, la souveraineté, le présent et l'avenir du Liban. Pouvez-vous imaginer aujourd'hui la Palestine à côté du Liban et sans "Israël" ? Ce n'est pas un rêve, mais une réalité dans le futur, si Dieu le veut ! »
Il a ajouté : « Après une guerre à grande échelle en Syrie, nous sommes face à une grande réussite, mais si la Syrie tombait aux mains de Daech, où serait le Liban aujourd’hui ? »
« La Syrie était un pilier dans la guerre avec l'ennemi et dans l'axe de la Résistance, et malgré la grosse guerre qu’elle a subie, ça reste toujours un pilier. Au cours de la deuxième année de la "guerre mondiale" contre ce pays, la Syrie s'est vue proposer de renoncer à sa position principale dans l'axe de la Résistance, mais elle a refusé. Lorsque nous voyons des délégations officielles arabes et occidentales se rendre en Syrie, nous sommes heureux et n'avons ni soucis ni craintes. »
Évoquant le plan américain de rapprochement avec la Syrie dans le cadre des questions liées au tremblement de terre, il a indiqué : « L'Iran ne se comporte pas comme les puissances coloniales en Syrie et aide Damas à se préserver et à empêcher sa chute. La Syrie et ses dirigeants utilisent pleinement leur souveraineté et leur liberté et ils prennent toutes les décisions qu'ils veulent. »
Se référant au nouvel accord entre l'Iran et l'Arabie saoudite, il a déclaré : « Les développements liés à la proximité de l'Arabie saoudite et de l'Iran sont bons et profiteront aux peuples de la région. Si le rapprochement entre l'Arabie saoudite et l'Iran se poursuit sur la voie normale, il peut ouvrir des horizons dans la région et pour le Liban. »
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a également souligné les protestations généralisées dans les territoires occupés et a déclaré : « Ce qui se passe en Palestine occupée est historique et très important. L'une des principales raisons de la présence des délégations américaines en Israël est de faire face aux divisions internes qui peuvent conduire à des conflits sanglants. »
Au final, Seyyed Hassan Nasrallah a pointé du doigt la crise présidentielle dans ce pays : « Nous ne voulons imposer le président à personne au Liban, mais nous voulons ouvrir les portes pour mener à bien cette réalisation. N'attendez pas les pays étrangers. Aucun pays étranger n'a le droit d'imposer son opinion sur la question de la présidence. »