Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé ce mercredi 8 mars à Ankara, capitale de la Turquie, pour rencontrer son homologue turc Mevlut Cavusoglu et exprimer la solidarité du peuple et du gouvernement iraniens au gouvernement et à la nation turcs.
Les chefs de la diplomatie iranienne et turque ont discuté de divers sujets d'intérêt bilatéral et des questions régionales dont la présence du régime sioniste dans la région du Caucase, avant de participer à une conférence de presse conjointe.
Rappelant que la présence du régime israélien dans la région du Caucase faisait partie des problèmes importants auxquels la région est confrontée, Hossein Amir-Abdollahian a avertit toutes les parties d'être vigilantes face à cette affaire.
Il a également déclaré que le terrorisme provenant de la région nord de l'Irak est une menace commune à la fois contre l'Iran et contre la Turquie.
L'Iran et la Turquie entretiennent un haut niveau de coopération en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
« Le terrorisme originaire de la région du Kurdistan irakien ainsi que Daech originaire d'Afghanistan font partie de nos préoccupations communes », a-t-il déclaré. « Nous pensons que le terrorisme n'est ni bon ni mauvais, mais un phénomène inquiétant sous toutes ses formes. »
Il a ensuite précisé que dans le cadre du droit international, l'Iran et la Turquie se réservent le droit d'une "défense légitime contre tout acte terroriste" de n'importe quelle direction et par n'importe quel groupe.
Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé en Turquie voisine plus tôt dans la journée du mercredi pour exprimer sa sympathie au gouvernement et au peuple turcs suite au tremblement de terre dévastateur du mois dernier.
S'exprimant à son arrivée à l'aéroport d'Ankara, Amir-Abdollahian a déclaré qu'il se rendrait dans les régions turques touchées par le séisme. « Je suis venu dans ce pays pour exprimer ma sympathie à la nation et au gouvernement turcs », a-t-il déclaré.
Morgan Lotz, iranologue et juriste en droit international et Luc Michel, géopoliticien, s'expriment sur le sujet.