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Le Chambre des représentants américaine rejette le retrait des forces d'occupation de Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces américaines continuent de piller le pétrole syrien. (Photo d'Archives)

La Chambre des représentants des États-Unis a rejeté le projet de loi appelant au retrait des troupes d’occupation américaines de Syrie.

Avec 103 voix pour et 321 voix contre, la résolution a été rejetée lors du vote du jeudi 9 mars à la Chambre des représentants du Congrès américain.

La résolution Syria War Powers a été présentée par le républicain de Floride Matt Gaetz la semaine dernière à la suite d’un récent raid au cours duquel quatre soldats américains ont été blessés.

Le projet de loi obligeait le président américain Joe Biden à rapatrier les forces américaines dans les 180 jours à venir, à moins que le Congrès ne vote l’autorisation d’un déploiement plus long.

Suite au vote négatif de la Chambre des représentants, Gaetz a critiqué les législateurs américains : « Les États-Unis n’ont aucun rôle à jouer en Syrie. Nous ne sommes pas une puissance du Moyen-Orient. Nous avons essayé de construire une démocratie à partir de sable, de sang et de militaires arabes. »

« Maintes et maintes fois, le travail que nous faisons ne réduit pas le chaos. Souvent, cela provoque le chaos – le chaos même qui conduit ensuite au terrorisme. Alors que le vote d’aujourd’hui a peut-être échoué, mon combat pour mettre fin aux guerres à jamais et ramener nos troupes à la maison ne fait que commencer », a-t-il ajouté.

Se référant aux rapports de l’inspecteur général, Gaetz a précisé qu’une résurgence de Daech en Syrie était « peu probable » et que la présence américaine a servi « d’outil de recrutement » pour le groupe terroriste.  

Le démocrate Gregory Meeks a fait valoir que même s’il ne soutenait pas un déploiement « indéfini », le retrait à ce stade serait « prématuré ».

En rejetant le projet de loi, Washington a choisi de poursuivre l’occupation militaire qui dure depuis des années malgré les objections répétées du gouvernement syrien.

L’armée américaine a illégalement stationné des forces et des équipements dans le nord-est de la Syrie pendant des années. Le Pentagone a prétendu que le déploiement vise à empêcher que les champs pétrolifères de la région ne tombent entre les mains des terroristes de Daech.

Damas, cependant, estime que le déploiement a pour objectif de piller les ressources naturelles du pays. De même que l’ancien président américain Donald Trump a admis à plusieurs reprises que la présence des forces américaines dans le pays était pour la richesse pétrolière du pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV