Un haut législateur irakien a salué le soutien de l'Iran à son pays dans la lutte contre le terrorisme soutenu par l'étranger, affirmant que le fléau ne serait pas mis en déroute sans l'aide de Téhéran.
« Grâce au rôle joué par la Résistance et les sacrifices des combattants, la souveraineté et l'unité de l'Irak ont été préservées », a déclaré samedi 4 mars le chef de l'Alliance du Fatah (Conquête) au Parlement irakien, Hadi al-Amiri.
« S'il n'y avait pas la fatwa (décret) des dignitaires religieux, le rôle de la Résistance et le soutien de la République islamique, le terrorisme ne serait pas détruit », a ajouté Amiri, également secrétaire général de l'Organisation Badr, un parti politique proche des Hachd al-Chaabi, (Unités de mobilisation populaire irakiennes).
Dirigés par la figure de proue antiterroriste iranienne, le général Qassem Soleimani, les conseillers militaires iraniens se sont précipités au secours des forces armées irakiennes lorsque Daech a déclenché sa campagne de terreur dans le pays en 2014. Ils ont aidé les forces irakiennes à éradiquer Daech et finalement à libérer l'ensemble du pays du joug du groupe terroriste parrainé par les États-Unis environ trois ans plus tard.
Irrités par les acquis majeurs de la lutte contre le terrorisme, les États-Unis ont assassiné le général Soleimani près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020. Deux jours plus tard, les législateurs irakiens ont approuvé à l'unanimité un projet de loi appelant à l'expulsion de toutes les forces militaires étrangères dirigées par Washington.
Ailleurs dans ses remarques, Amiri a apprécié les efforts de la Résistance irakienne pour maintenir la souveraineté du pays. « La résistance et le sang des martyrs ont sauvé l'Irak de l'emprise de Daech et des États-Unis », a-t-il déclaré.
Et lui de souligner que sans la Résistance et la ferme volonté du peuple irakien qui a expulsé les occupants américains, l'Irak n'existerait pas aujourd'hui.
En 2014, l'éminent religieux chiite irakien, le grand ayatollah Ali Sistani, a publié un décret appelant tous les Irakiens à unir leurs forces à l'armée pour contrer la menace de Daech. Le décret historique a conduit à une mobilisation massive des forces volontaires populaires sous la bannière des Hachd al-Chaabi.
En novembre 2016, le Parlement irakien a reconnu les Hachd al-Chaabi comme une force officielle avec des droits similaires à ceux de l'armée régulière, l'établissant parmi des forces armées nationales.
Les États-Unis, cependant, cherchent depuis longtemps à dissoudre les Hachd al-Chaabi et à limiter leur rôle. Ils ont également ciblé des combattants de la Résistance dans le but de ressusciter Daech.
