Le ministre syrien des Affaires étrangères a regretté que même le tremblement de terre syrien n'ait pu éveiller la conscience des soi-disant défenseurs occidentaux des droits de l'homme.
Le ministre syrien des Affaires étrangères a déclaré que la dévastation causée par le tremblement de terre n'avait pas éveillé la conscience des pays qui se posent en défenseurs des droits de l’homme et qui ont poursuivi leurs politiques passées et leur double langage.
Dans un discours vidéo au Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations unies à Genève, en Suisse, le ministre syrien des Affaires étrangères, Feyçal Meqdad, tout en soulignant la nécessité de préserver le rôle de ce conseil et de ses mécanismes fondés sur la Résolution établissant le Conseil, a déclaré : « La Syrie poursuivra ses efforts pour le développement des cadres législatifs et institutionnels ayant trait à la protection des droits de l’Homme », rapporte l'agence de presse SANA.
Le chef de la diplomatie syrienne a jouté : « La Syrie condamne et rejette à nouveau les actions de certains États membres du Conseil, qui tentent d’imposer leurs visions et mécanismes politiques, approche qui est une ingérence flagrante dans les affaires intérieures des pays indépendants et la violation des principes et objectifs de la Charte des Nations unies et l'abus des droits de l’homme dans le sens de leurs propres desseins ».
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La Syrie a, poursuivit al-Meqdad, fait ce qui est nécessaire pour protéger les citoyens syriens face aux exactions commises par des groupes terroristes, et en rétablissant la sécurité et la stabilité dans les localités libérées, a renforcé les moyens de soutien et de protection pour créer une ambiance propice au retour des réfugiés.
Faisant référence au récent séisme survenu à la frontière turco-syrienne, le ministre a précisé : « La catastrophe du tremblement de terre a rendu encore plus difficile les conditions de vie que les Syriens vivent depuis les 12 dernières années. »
Il a aussi regretté le fait que la destruction causée par le séisme n’avait pas ému la conscience de certains pays qui ont toujours prétendu être partisans de l’humanité, mais au contraire ils n’avaient pas hésité à politiser cette catastrophe naturelle.
« L’embargo illégal a provoqué une grande souffrance humanitaire et limité les droits de l’Homme essentiels, dont celui à la vie digne, à la santé, à l’enseignement, et au développement, ce qui confirme que les sanctions occidentales imposées contre la Syrie ne sont qu’un outil de punition et de tuerie collectives et qu’elles ne sont pas mois dangereuses que le séisme », a-t-il dit.
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