Jerome Hugues
PressTV, Bruxelles
Bien qu’il s’agisse d’un combat énorme, faire face à la catastrophe humaine en Turquie est considérablement plus facile que de fournir une aide vitale à la Syrie voisine.
En effet, les sanctions économiques paralysantes imposées à Damas par l’Occident étouffent les efforts de recherche et de sauvetage en Syrie.
Quelques jours après des tremblements de terre dévastateurs, l’UE va enfin aider les Syriens. Et l’on soupçonne déjà avec des sous-entendus malsains que le gouvernement de Bachar al-Assad pourrait détourner cette aide.
Les Syriens ont un besoin urgent en équipements lourds pour déplacer les décombres et les véhicules d’urgence doivent être autorisés à accéder aux zones les plus touchées. Le personnel médical de la Syrie est débordé. Ils ont besoin de beaucoup de dispositifs médicaux pour soigner tous les survivants. La nourriture et les abris temporaires, dans des conditions météorologiques épouvantables, sont tout aussi essentiels. William Ibrahim vit à Bruxelles. Il est capable d’envoyer des textos à sa mère à Alep. Heureusement, aucun membre de sa famille n’est mort mais leurs maisons ont été gravement endommagées.
Les militants des droits de l’homme accusent les dirigeants occidentaux qui tentent depuis des années de renverser le président Bachar al-Assad, d’utiliser la catastrophe naturelle comme une arme.
Plusieurs législateurs européens se sont tournés vers les réseaux sociaux pour condamner les sanctions occidentales contre la Syrie. Ils appellent les dirigeants européens à rompre avec la politique étrangère américaine et à donner la priorité, avant la politique, aux personnes qui souffrent.
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