Un journal américain a rapporté que l'Agence internationale de l'énergie atomique ne publiera pas un rapport quant à un certain enrichissement à 84% de l’uranium par l’Iran.
Laurence Normann, journaliste du Wall Street Journal, a affirmé que l’AIEA traitera seulement dans son prochain rapport semestriel des spéculations sur un uranium iranien enrichi à 84%. Autrement dit, l’agence n’a pas vu d’intérêt à publier incessamment sous peu un rapport séparé sur le sujet.
Il y a quelques jours, le site d'information Bloomberg affirmait que les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique avaient trouvé des particules d'uranium enrichi à 84% dans notre pays.
Des responsables de la République islamique d'Iran ont annoncé que ces allégations de Bloomberg s’inscrivaient dans le cadre de la politique de recours à l’AIEA pour augmenter les pressions de tout genre sur Téhéran.
Behrouz Kamalvandi, le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), a déclaré quelques heures après l'affirmation de Bloomberg en réponse à la question d'un journaliste de Fars News : « Il est regrettable que l'Agence internationale de l'énergie atomique soit toujours utilisée à mauvais escient comme un outil politique pour faire pression sur le République islamique d'Iran. »
Le porte-parole de l’OIEA a également souligné : « La présence de particules d'uranium à plus de 60 % dans le processus d'enrichissement ne signifie pas un enrichissement supérieur à 60 % ! »