TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   Moyen-Orient   /   L’INFO EN CONTINU

Syrie: l'Iran fustige le crime brutal de Daech dans la province de Homs

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani. ©Mizan News

L’Iran a fustigé le dernier crime brutal du groupe terroriste Daech dans la province centrale syrienne de Homs, a déclaré, samedi 18 février, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, critiquant la politique de deux poids deux mesures des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme.

Faisant référence à l'attaque de Daech près d'une ville au centre de la Syrie, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a exprimé ses condoléances au gouvernement et au peuple de la Syrie.

« Les politiques et approches actuelles du régime américain indiquent la poursuite du double standard de ce régime dans le traitement des questions internationales, y compris la lutte contre le terrorisme », a noté le porte-parole iranien.

Il a réitéré l'importance de fournir au gouvernement syrien un soutien international efficace pour combattre les résidus de Daech et d'autres groupes terroristes.

Les États-Unis, qui sont l'un des initiateurs et défenseurs du groupe terroriste Daech et dont le gouvernement a une présence militaire illégale sur une partie du territoire syrien, sont complices de la poursuite des crimes du groupe et de l'insécurité en Syrie, a souligné M. Kanaani.

Lors d'une attaque des terroristes de Daech, la plus meurtrière depuis un an, au sud-ouest de la ville d'al-Soukhna dans le désert à l'est de la ville de Homs, au moins 68 personnes ont été tuées, a fait savoir, vendredi 17 février, la télévision d’État syrienne.

Parmi les victimes : sept soldats syriens, selon les déclarations du Dr Walid Odeh, directeur de l'hôpital national de Palmyre, où les victimes avaient été transportées avant de succomber à leurs blessures.

Lire Aussi : Syrie : au moins 24 daechistes tués par l’armée dans le sud-ouest

Les groupes terroristes takfiris, notamment Daech, ont déclenché depuis 2014 un bain de sang et une campagne de destruction en Syrie et en Irak voisin, à mesure que les États-Unis manquaient d'excuses pour élargir leur ingérence dans la région.

En 2017, grâce à une assistance de conseillers militaires de l'Iran, mais aussi à l'aide de ses autres alliés, notamment le soutien de la Russie, Damas a été en mesure de vaincre Daech.

Les résidus de Daech, cependant, continuent d’organiser des attaques sporadiques à travers l’Irak et tentent de se regrouper pour déclencher de nouvelles vagues de violence.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV