L’Iran a fustigé le dernier crime brutal du groupe terroriste Daech dans la province centrale syrienne de Homs, a déclaré, samedi 18 février, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, critiquant la politique de deux poids deux mesures des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme.
Faisant référence à l'attaque de Daech près d'une ville au centre de la Syrie, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a exprimé ses condoléances au gouvernement et au peuple de la Syrie.
« Les politiques et approches actuelles du régime américain indiquent la poursuite du double standard de ce régime dans le traitement des questions internationales, y compris la lutte contre le terrorisme », a noté le porte-parole iranien.
Il a réitéré l'importance de fournir au gouvernement syrien un soutien international efficace pour combattre les résidus de Daech et d'autres groupes terroristes.
Les États-Unis, qui sont l'un des initiateurs et défenseurs du groupe terroriste Daech et dont le gouvernement a une présence militaire illégale sur une partie du territoire syrien, sont complices de la poursuite des crimes du groupe et de l'insécurité en Syrie, a souligné M. Kanaani.
Lors d'une attaque des terroristes de Daech, la plus meurtrière depuis un an, au sud-ouest de la ville d'al-Soukhna dans le désert à l'est de la ville de Homs, au moins 68 personnes ont été tuées, a fait savoir, vendredi 17 février, la télévision d’État syrienne.
Parmi les victimes : sept soldats syriens, selon les déclarations du Dr Walid Odeh, directeur de l'hôpital national de Palmyre, où les victimes avaient été transportées avant de succomber à leurs blessures.
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Les groupes terroristes takfiris, notamment Daech, ont déclenché depuis 2014 un bain de sang et une campagne de destruction en Syrie et en Irak voisin, à mesure que les États-Unis manquaient d'excuses pour élargir leur ingérence dans la région.
En 2017, grâce à une assistance de conseillers militaires de l'Iran, mais aussi à l'aide de ses autres alliés, notamment le soutien de la Russie, Damas a été en mesure de vaincre Daech.
Les résidus de Daech, cependant, continuent d’organiser des attaques sporadiques à travers l’Irak et tentent de se regrouper pour déclencher de nouvelles vagues de violence.