Une cinquième grève nationale contre le projet de réforme des retraites impopulaire de Macron qui consiste à relever l'âge de la retraite de 62 à 64 ans s’est poursuivie en France ce jeudi alors que l'opposition continuait de s'y opposer au Parlement français.
Le journal français Le Monde a écrit que la cinquième grève nationale mettrait plus de pression sur le gouvernement français et conduirait à des manifestations plus généralisées le 7 mars.
À noter que contrairement à la grève des jours précédents, la plupart des grandes lignes de train et le métro parisien fonctionnaient normalement.
Suite à la fermeture des écoles, moins de travailleurs ont participé à des grèves dans la plupart des régions de France. De plus, moins de huit pour cent des enseignants ont participé à la grève, ce qui montre une diminution de cinquante pour cent par rapport à la semaine dernière.
L'approvisionnement électrique français a baissé de 4,5% ou 3 gigawatts (GW), selon les données du groupe de services publics EDF. De nombreuses centrales hydroélectriques ont également été déconnectées hier mercredi du réseau.
En outre, l'annulation de 30% des vols à l'aéroport Paris Orly ce jeudi 16 février a été annoncée par l'administration sur fond de mobilisation de contrôleurs aériens contre la réforme des retraites.
Les sondages montrent que 70 % des Français sont contre ces réformes, mais le président Emmanuel Macron et son gouvernement entendent maintenir leur position.
Les débats sur la réforme des retraites se poursuivent à l'Assemblée nationale, dans une atmosphère particulièrement tendue.
La coalition de gauche a annoncé retirer un millier d’amendements pour retarder le débat au parlement sur le projet du gouvernement français mais il n'est pas clair si l’Assemblé nationale française débattra avant la date limite de vendredi de l'article 7 qui consiste à repousser l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
Les députés du Parlement français ont déjà rejeté l'article 2 du projet de loi de réforme des retraites, qui visait à favoriser l'embauche et le maintien en emploi des salariés de plus de 55 ans.
Macron a déclaré hier mercredi lors d'une réunion du cabinet que les partis d'opposition s'étaient complètement égarés dans la bataille pour les droits des retraités.