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E-Press du 12 février 2023

Au sommaire :

1- Comment expliquer le miracle économique russe ? Combien de temps les Ukrainiens vont-ils pouvoir tenir ?

Guerre en Ukraine : « Combien de temps les Ukrainiens vont-ils pouvoir tenir ? Aujourd’hui, malheureusement, c’est la question qu’il faut se poser », selon le Général Olivier Kempf.

À défaut de l’Échiquier mondial, non encore paru, je vous recommande, une fois n’est pas coutume, une courte émission de LCI parue sous le titre : « Comment expliquer le miracle économique russe ? »

Cette émission, présentée par Pujadas, nous explique que, contrairement aux espoirs occidentaux, le FMI prévoit, pour la Russie, une croissance de 0,3 % en 2023 (donc pas de récession) et une croissance de 2,4 % en 2024.

« Eh oui, monsieur Le Maire, cette croissance de l’économie russe sera bien supérieure à la nôtre en 2023 et 2024.

Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ? Mais qui donc va s’effondrer aujourd’hui ?

Continuez donc avec le jusqu’au-boutisme dans l’erreur, comme vous l’avez fait avec la gestion de la crise sanitaire. Les Français qui vous élisent apprécieront sûrement… » On est dans la belle histoire de l’arroseur arrosé…

J’observe que ces prévisions du FMI sont généralement très complaisantes avec les économies occidentales et particulièrement sévères pour les économies russes et chinoises qui affichent toujours des résultats bien meilleurs, en fin d’exercice, que les prévisions annoncées par le FMI, largement contrôlé par les Occidentaux.

Ainsi, le FMI prévoyait pour 2022 une récession russe de 8,5 % après le début de l’opération. Il fallait bien tenter de paniquer les foules russes. Cette récession 2022 s’est en fait limitée à 2,2 % (4 fois moindre que prévu par le FMI).

Si ce genre de prévision du FMI se poursuit, la croissance de l’économie russe va distancer, de très loin, celle des économies occidentales pour les années 2023 et 2024.

On comprend mieux pourquoi la Russie prend son temps et ne souhaite pas conclure trop rapidement le bras de fer qui l’oppose aux Occidentaux.

Pour l’occident : « Il faut éliminer le soldat Poutine, dernier obstacle pour la domination du monde par les USA-OTAN-G7 ».

Pour Poutine : « Il faut provoquer l’effondrement des économies occidentales pour mettre un terme à la russophobie pathologique de leurs dirigeants et à leur pouvoir de nuisance ».

Dominique Delawarde

2- Le Royaume-Uni veut une Troisième Guerre mondiale

Biden déclare « la paix à la Chine ».

Le président américain a assuré, mardi, que les États-Unis ne se laisseraient pas intimider par la Chine. « Nous agirons pour protéger notre pays », a-t-il promis lors de son discours sur l’état de l’Union.

Avait-il oublié son antisèche chez lui ?

Les relations entre Washington et Pékin se sont dégradées ces derniers jours, nous apprend LCI.

Tout ça, c’était il y a 4 ou 5 jours et puisque le Royaume-Uni veut une Troisième Guerre mondiale « Parfois, il vaut mieux s’attarder devant le miroir de son couturier-espion pour se voir en entier avant d’entrer dans la cage de boxe ».

 « On voit une rhétorique de type années 30 et on comprend comment les deux Guerres mondiales ont été organisées par un establishment qui avait besoin de lancer des tueries à grande échelle. », lance Aldo Sterone.

Au final, espérons que les sionistes cromwelliens de la City ne pourront pas s’offrir le luxe de vivre dans une Russie convertie selon le troisième secret de Fatima.

Avec reseauinternational.net

Avec Aldo Sterone

3- Israël possède l’arme nucléaire grâce à l’aide de la France

Par Faouzi Oki

Le ministère iranien des Affaires étrangères a ridiculisé les déclarations du président français, Emmanuel Macron sur le dossier nucléaire en rappelant surtout le caractère pacifique des activités nucléaires de l’Iran, qui sont soumises à la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Cité par l’agence iranienne, le président français avait dénoncé une ruée imprudente sur le programme nucléaire iranien après des entretiens avec le Premier ministre du gouvernement d’occupation israélien, Benjamin Netanyahu, qui s’est rendu à Paris pour discuter d’un certain nombre de dossiers et de questions, dont le programme nucléaire iranien.

Dans une déclaration publiée à l’issue de la rencontre entre Macron et Netanyahu à l’Élysée, Macron a déclaré que « la poursuite du projet nucléaire par Téhéran aura inévitablement des conséquences », selon ses termes. En guise de réponse, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani a répondu à ses propos ce mois de février 2023, déclarant dans un communiqué : « Les positions non constructives de certains responsables français méritent une ferme condamnation. Le président français critique les activités nucléaires pacifiques de l’Iran, oubliant apparemment que l’entité sioniste possède des dizaines d’ogives nucléaires, qui ne sont soumises à aucun contrôle international, et sont considérées comme la source la plus importante de menace à la paix et à la sécurité régionale et internationale ». « La partie française devrait informer le monde de la manière dont l’État sioniste terroriste a obtenu des armes nucléaires, au lieu d’exprimer de manière superficielle ses inquiétudes concernant les activités nucléaires pacifiques de l’Iran, qui sont entièrement sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique », a indiqué Kanaani.

La France a aidé Israël dans l’armement nucléaire

Sur la base de documents historiques, selon l’Iran, la France a été le premier pays à fournir à l’entité d’occupation israélienne des armes nucléaires, ainsi révélées en 2015 par l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres qui a affirmé comment la France avait accepté en 1956 de fournir à Israël de l’uranium et de construire le réacteur Dimona. C’est grâce au soutien de la France qu’Israël a pu construire la centrale nucléaire de Dimona dans le désert du Néguev, sachant que la BBC parle d’un accord secret entre la France et Israël en vertu duquel la centrale de Dimona a été construite à la fin des années cinquante du siècle dernier. Selon le site National Interest, « les juifs américains et la France ont fabriqué les armes nucléaires d’Israël ».

Afin de concevoir et de construire le réacteur, Israël a demandé et reçu l’aide de la France. Le gouvernement israélien a caché l’objectif militaire du site pendant des années aux États-Unis, le qualifiant même d’usine textile. Compte tenu du secret entourant son programme nucléaire, on ne sait toujours pas combien Israël possède d’armes nucléaires, mais on estime qu’il en possède au moins 80 bombes. L’Associated Press a fait état il y a deux ans d’une nouvelle construction de l’installation de recherche nucléaire de Dimona, qui survient à un moment où Israël critique constamment le programme nucléaire iranien où des observateurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique se rendent à Téhéran, alors que cela ne se produit pas en Israël.

L’Iran a toujours affirmé le caractère pacifique de son programme nucléaire, soulignant que les rapports de l’Agence iranienne de l’énergie atomique sont la preuve qu’il n’y a pas d’arme nucléaire dans la stratégie de sécurité nationale de l’Iran. Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a assuré en février 2023 que son pays est désormais en mesure de produire facilement du combustible nucléaire dans plusieurs proportions, faisant état de l’existence de 12 régions ayant été identifiées comme pôles industriels d’irradiation en Iran.

Lors d’une conférence de presse le 9 février, le ministre iranien a entamé son intervention en parlant des réalisations dans le domaine de l’énergie nucléaire dans son pays. « La première mesure qui a été prise a été de réaliser des études et de planifier pour faire progresser l’impact de cette technologie grâce à l’irradiation dans tous les domaines, en particulier l’agriculture, l’alimentation et l’industrie », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Nous avons pu identifier 12 zones dans le pays pour l’irradiation en réalisant des études au ministère du Jihad agricole (de l’Agriculture) et au ministère des Routes et de la Reconstruction urbaine, et nous avons maintenant mis en place 12 pôles industriels pour l’irradiation avec la participation d’entreprises compétentes désireuses d’investir dans ce domaine ». L’intervenant a précisé qu’il existe actuellement environ 200 centres de médecine nucléaire dans le pays qui bénéficie de médicaments radioactifs ayant été produits par l’OIEA, et environ 1 million de patients reçoivent des services de cette manière chaque année via les centres de traitement.

Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique a souligné que le réacteur de Téhéran est un réacteur de recherche et n’est utilisé que pour un usage humanitaire. Le combustible nucléaire utilisé dans le réacteur de Téhéran est de 20 %. Concernant les programmes de l’Organisation de l’énergie atomique pour achever les phases 2 et 3 de la centrale nucléaire de Bouchehr, il a déclaré : « La première centrale de Bouchehr est maintenant en service, notre espoir est de pouvoir être en mesure d’activer toutes les mines contenant des matières radioactives, et de produire du yellow cake jusqu’aux 10 000 tonnes dont nous avons besoin d’ici 2041. La centrale nucléaire de Bouchehr a produit, au cours des sept années de son activité, environ 50 milliards de kilowattheures d’électricité, ce qui équivaut à économiser environ 80 millions de barils de pétrole ». En ce qui concerne le réacteur d’Arak, il sera achevé d’ici la fin de l’année prochaine. Il a poursuivi : « Nos collègues cherchent à fabriquer ses pièces et le réacteur avance vers ses étapes d’achèvement ».

Faouzi Oki

4- Séisme : la Syrie et la Turquie mettent de côté leurs différends

Le tremblement de terre catastrophique réunit la Turquie et la Syrie

La Turquie et la Syrie continuent de faire face aux conséquences dévastatrices du tremblement de terre du 6 février, qui a fait des dizaines de milliers de victimes dans les deux pays.

Le tremblement de terre de magnitude 7,8 a touché les provinces centrales et méridionales d’Adana, Adiyaman, Batman, Diyarbakır, Elazıg, Gaziantep, Hatay, Kahramanmaraş, Kilis, Malatya, Osmaniye et Şanliurfa, tandis qu’en Syrie les provinces nord et ouest d’Alep, Idlib, Hama, Lattaquié et Tartus ont été touchés.

Le tremblement de terre s’est produit au milieu d’une grande tempête hivernale, qui a entravé les efforts de sauvetage en Turquie et en Syrie, laissant tomber la neige sur les ruines et entraînant des températures en chute libre.

Plus de 40 pays, dont des membres de l’Union européenne et les États-Unis, ont rapidement envoyé des équipes de secours et acheminé de l’aide humanitaire vers la Turquie.

La réponse à la catastrophe en Syrie a été plus lente, avec les premiers secours apportés par la Russie, l’Iran, l’Irak, les Émirats arabes unis, l’Algérie, la Tunisie et le Liban.

Israël, qui a dépêché plusieurs équipes de secours en Turquie, a affirmé avoir reçu une demande d’aide de la Syrie et qu’elle avait été approuvée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cependant, le ministre des Affaires étrangères de Damas, Faisal Mekdad, a rapidement rejeté cette affirmation, soulignant que la Syrie ne reconnaissait pas l’État d’Israël.

L’UE n’a activé son mécanisme de protection civile avec la Syrie que le 8 février et n’a pas encore déployé d’équipes de secours dans le pays.

Les sanctions imposées à la Syrie par les États-Unis et l’UE ont exacerbé les difficultés des Syriens moyens, car les nations et les organisations ne seraient pas en mesure d’offrir une assistance directe de peur d’être soumises à des sanctions. Il y a eu des demandes de levée ou de suspension des sanctions pour aider les efforts humanitaires après le tremblement de terre. Cependant, les États-Unis et l’UE ont insisté sur le fait que les sanctions n’affectent pas les efforts humanitaires dans le pays déchiré par la guerre.

Au 9 février, le bilan des victimes du tremblement de terre s’élevait à 12 870 en Turquie et à plus de 3 500 en Syrie. En outre, plus de 62 000 ont été blessés en Turquie et au moins 3 750 autres ont été blessés en Syrie.

Le nombre de morts devrait augmenter considérablement dans les prochains jours en Turquie et en Syrie. Les deux pays ont encore grand besoin d’aide.

Le tremblement de terre a interrompu les efforts russes pour rétablir les liens entre Ankara et Damas, qui étaient de proches alliés avant le déclenchement de la guerre en Syrie. Une réunion de haut niveau entre les ministres de la défense turc et syrien devait se tenir avant la fin du mois à Moscou. La réunion sera probablement retardée. Cependant, la catastrophe naturelle pourrait à terme contribuer à rapprocher les deux pays.

Source : southfront.org

5- La Roumanie, prochain allié européen de Poutine ?

La Roumanie dément toute violation de son espace aérien par des missiles russes, Zelensky persiste

L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir envoyé deux missiles de croisière à travers l’espace aérien de la Roumanie, membre de l’OTAN. Malgré le démenti de Bucarest, Zelensky a pris la parole pour réaffirmer les accusations de son chef d’état-major. La Roumanie a démenti les affirmations du chef de l’armée ukrainienne, selon lesquelles deux missiles de croisières russes auraient traversé l’espace aérien de ce pays membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). « Le système de surveillance aérienne a détecté un projectile tiré depuis un bateau russe situé en mer Noire, près de la Crimée », a indiqué le ministère de la Défense roumain dans un communiqué le 10 février.

Source : RT France

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SOURCE: FRENCH PRESS TV