Les forces de sécurité iraniennes ont arrêté les principaux auteurs de l’attaque de drones près d’un complexe du ministère de la Défense, dans la ville d’Ispahan au centre de l’Iran. Les « mercenaires » à la solde d'Israël étaient impliqués dans cette attaque terroriste.
« Les principaux auteurs de la tentative infructueuse de sabotage contre un centre industriel du ministère de la Défense à Ispahan, datée du 8 janvier, ont été identifiés et arrêtés », ont déclaré, vendredi 10 février, le ministère iranien du Renseignement et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) dans un communiqué conjoint.
« Jusqu’à présent, l’implication de mercenaires du régime sioniste (Israël) dans cet acte a été prouvée », a ajouté le communiqué.
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Tout acte d’intrusion sur les territoires iraniens se heurterait à une réponse ferme des forces de sécurité de la République islamique d’Iran, indique le communiqué soulignant que l’agression israélienne ne resterait pas sans réponse et que le régime en tirera la leçon.
Le communiqué estime que l’opération était une réponse désespérée aux coups écrasants que le régime israélien a subis à l’intérieur des territoires occupés. Les enquêtes étant en cours, de plus amples informations seront fournies au moment opportun, ajoute le communiqué.
Dans un communiqué publié tôt dimanche 29 janvier, le ministère iranien de la Défense a déclaré que ses unités de défense aérienne avaient repoussé une attaque de drones contre un atelier militaire dans la ville centrale d’Ispahan.
Le ministère iranien a fait état d’une attaque menée par quelques micro-drones contre un complexe d’usines militaires. Un des drones a été touché par la défense aérienne du complexe et deux autres ont explosé, a annoncé le ministère iranien de la Défense dans un communiqué de presse poursuivant que l’attaque n’avait causé aucune perte humaine et laissé simplement des dommages mineurs.
De même, l’agence de presse iranienne Nour News, affiliée au Conseil suprême de sécurité nationale iranien, a rapporté, mercredi 1er février, que des terroristes anti-iraniens opérant dans la région autonome du Kurdistan irakien étaient impliqués dans cette attaque infructueuse.
Nour News a indiqué que les terroristes, commandés par « un service de renseignement étranger », ont fait passer en contrebande les éléments constitutifs d’un micro-véhicule aérien sans pilote et des matières explosives de la région du Kurdistan irakien vers l’Iran, via des itinéraires montagneux longs et ardus, et les ont confiés à un agent de liaison dans une ville frontalière du nord-ouest du pays.
Au fil des ans, Israël menaçait à de nombreuses reprises de mener des attaques contre des installations et des infrastructures iraniennes. Téhéran invoquait les menaces de Tel-Aviv dans le cadre de la guerre psychologique de ce régime contre la République islamique.
