Un rapport récent a révélé que des terroristes anti-iraniens opérant dans la région autonome du Kurdistan irakien étaient impliqués dans une frappe de drone, le 29 janvier, près d'un complexe du ministère de la Défense, situé à Ispahan au centre de l’Iran.
Mercredi 1er février, l’Agence de presse Nour News, affiliée au Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne, a rapporté que les terroristes, commandés par « un service de renseignement étranger », ont fait passer en contrebande les éléments constitutifs d'un micro-véhicule aérien sans pilote et des matières explosives de la région du Kurdistan irakien vers l'Iran, via des itinéraires montagneux longs et ardus, et les ont confiés à un agent de liaison dans une ville frontalière du nord-ouest du pays.
Le rapport ajoute que les pièces du drone et les explosifs ont ensuite été assemblés dans un atelier doté d’équipements modernes par un groupe de spécialistes et ont été utilisés dans l'attaque contre un centre militaire iranien à Ispahan.
Dimanche matin, dans un communiqué, le ministère iranien de la Défense a annoncé que ses unités de défense aérienne avaient repoussé une attaque de drone contre un atelier militaire à Ispahan.
Le ministère a annoncé que l'un de ses complexes avait été attaqué par un certain nombre de micro-véhicules aériens sans pilote, mais que la défense aérienne avait réussi à repousser l'attaque.
Une attaque infructueuse qui n'a fait aucune victime et n'a causé que des dommages mineurs au toit d'un atelier, a déclaré le ministère, qui a ajouté que le complexe continue ses opérations régulières comme avant après l'attaque.
Depuis le 24 septembre 2022, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé plusieurs séries de frappes aériennes contre les positions des terroristes qui sont basés au Kurdistan irakien.
Le CGRI a exhorté le gouvernement central de Bagdad et les autorités de la région du Kurdistan irakien à respecter leurs engagements envers l'Iran et à prendre les mesures nécessaires pour sécuriser la frontière commune entre les pays.
Le 21 novembre, les positions des groupes séparatistes et terroristes anti-iraniens dans le nord de l'Irak ont subi de nouvelles attaques combinées à l'aide de missiles et de drones kamikazes.
Les attaques ont pris pour cible les positions du soi-disant Parti démocratique du Kurdistan iranien (PDKI) et du parti Komala, dans la région du nord du Kurdistan irakien, avait rapporté à l'époque la chaîne d'information iranienne Al-Alam.
Selon Al-Alam, lors de l’une de ces attaques, quatre missiles ont été tirés contre une position du PDKI dans la ville de Koy Sanjaq (province irakienne d’Erbil). Au cours d’une autre attaque, des drones kamikazes ont frappé un autre site appartenant au PDKI près du village de Baharka.
Simultanément, des drones kamikazes ont frappé des positions du parti Komala à deux endroits près de la ville de Sulaymaniyah.
Sabereen News, une chaîne d'information Telegram associée aux Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), a rapporté que les attaques avaient déclenché des sirènes d'alarmes au consulat des États-Unis à Erbil.
Des sources locales au Kurdistan irakien ont rapporté que les attaques avaient tué jusqu'à 26 membres des groupes terroristes.
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