Évoquant l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien à l’agonie depuis le retrait des États-Unis en 2018, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que son pays n’accepterait pas négociations pour négociations.
« Tant que des négociations pour atteindre des objectifs concrets et pratiques seront à l'ordre du jour, nous resterons sur la voie de la diplomatie », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, soulignant que Téhéran n’accepte pas « négociations pour négociations ».
S'adressant à un groupe d'ambassadeurs et de représentants étrangers assistant à une cérémonie à la veille du 44e anniversaire de la Révolution islamique en Iran, le haut diplomate iranien a mentionné que la République islamique accorde de l'importance à la diplomatie et aux négociations et qu'elle ne s'est pas distancée de la table des négociations.
« Nous avons annoncé à la Maison Blanche qu'elle devait choisir entre des messages officiels par voie diplomatique pour atteindre l'étape finale de la relance de l'accord nucléaire de 2015 ou faire des déclarations paradoxales via les médias », a noté M. Amir-Abdollahian.
« Suivre des doubles standards et des positions hypocrites ne sera pas efficace », a-t-il déclaré, ajoutant que la grande nation iranienne est bien consciente que si l'autre partie cherche à revenir à un accord basé sur une réelle détermination et une approche réaliste, la République islamique soutiendrait une diplomatie solide et les négociations basées sur le respect et la durabilité.