Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s’est engagé à étendre les exercices militaires et à renforcer la préparation du pays à la guerre.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s’est engagé à étendre les exercices militaires et à intensifier les préparatifs pour une éventuelle guerre, ont rapporté, mardi 7 février, les médias officiels, alors que Pyongyang s’apprête à célébrer un anniversaire militaire.
La nouvelle a été annoncée après la tenue de la réunion de la Commission militaire centrale du Parti des travailleurs au pouvoir présidée par le leader de la Corée du Nord, Kim Jong-un.
La réunion intervient alors que la Corée du Nord devrait organiser mercredi 8 février, un défilé militaire pour marquer l’anniversaire de la fondation de ses forces armées.
Les responsables ont discuté des « tâches militaires et politiques majeures » pour cette année et des « problèmes à long terme concernant l’orientation de la construction de l’armée », a rapporté l’agence de presse officielle coréenne KCNA.
« La question de la multiplication et de l’intensification constantes des opérations et des exercices de combat de l’APK (Armée populaire coréenne) a été étudiée et discutée pour faire face à la situation actuelle et perfectionner plus strictement la préparation à la guerre », a précisé la KCNA.
Plus tôt cette semaine, Pyongyang a de nouveau condamné des exercices militaires conjoints des États-Unis et leurs alliés, le Japon et la Corée du Sud. Il précise qu’ils ont atteint une « ligne rouge extrême » et menacent de transformer la péninsule en un « énorme arsenal de guerre et une zone de guerre plus critique ».
Pyongyang a également condamné la visite en Corée du Sud du secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.
Interrogé sur les tensions avec la Corée du Nord lors d’une escale aux Philippines, Austin a déclaré que l’objectif américain était de promouvoir une plus grande sécurité et stabilité et qu’il restait déterminé à défendre la Corée du Sud.
La Corée du Nord a déclaré qu’elle n’était pas intéressée par le dialogue tant que Washington poursuivait des politiques hostiles.
L'ancien président américain, Donald Trump, a pris des mesures sans précédent pour dissiper les tensions entre Washington et Pyongyang, en lançant plusieurs cycles de dialogue avec Kim Jong-un, et même en faisant plusieurs pas dans le pays aux côtés du leader de la Corée du Nord.
Cependant, Washington a raté ce que Pyongyang a appelé une occasion en or d’améliorer la situation en insistant trop sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. L’accent mis par Washington sur la question de la dénucléarisation de la Corée du Nord a poussé Pyongyang à ignorer tous les accords précédents avec Trump et reprendre ses discours enflammés contre les États-Unis.