Le président iranien a adressé ses profondes condoléances pour le violent tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le sud de la Turquie et la Syrie voisine. Dans deux messages à ses homologues syrien et turc, Ebrahim Raïssi a exprimé ses condoléances à leurs gouvernements et peuples respectifs au lendemain du séisme dévastateur qui a fait un grand nombre de morts et de blessés et causé d'importants dégâts dans ces deux pays.
La République islamique d'Iran est disposée à apporter une aide immédiate à ces deux nations amies qui se trouvent actuellement dans des conditions déplorables, a fait savoir le président iranien dans ses messages.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a présenté à son tour toutes ses condoléances aux peuples syrien et turc, avant d'exprimer la profonde solidarité de la République islamique d'Iran. Il a également souhaité un prompt rétablissement aux personnes blessées dans ce séisme.
Eu égard aux excellentes relations avec les autorités de ces deux pays, il est certain qu'en cas de besoin, les organisations humanitaires, médicales ou sanitaires iraniennes agiront conformément à leur responsabilité et leur devoir moral, humanitaire et islamique dans le respect du droit de bon voisinage, a poursuivi le porte-parole iranien.
Un séisme de magnitude 7,8 a frappé lundi le sud de la Turquie et la Syrie voisine, faisant jusqu'ici au moins 2400 morts dans les deux pays et de très importants dégâts et ceci n'est qu'un bilan provisoire puisqu'un deuxième séisme d'une magnitude de 7,5 sur l'échelle de Richter a frappé le sud-est de la Turquie, a rapporté le Centre sismologique euro-méditerranéen (CSEM), quelques heures après le premier tremblement de terre.
L'épicentre du nouveau séisme était la ville d'Ekinozu dans la province de Kahramanmaras, dans le sud-est, selon l'Autorité de gestion des catastrophes et des urgences du pays (AFAD).
Le nouveau séisme a été ressenti dans plusieurs villes d'Irak, dont Erbil, Dahuk et Bagdad, ainsi qu'à Damas en Syrie.
Selon les sources d'information, des dizaines de puissantes répliques ont suivi, avant un nouveau séisme de magnitude 7,5, à 10h24 GMT, toujours dans le sud-est de la Turquie, à 4 km au sud-est de la ville d'Ekinozu.
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Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié ce séisme de la plus grande catastrophe survenue dans le pays depuis 1939, ajoutant qu'au moins 912 personnes avaient été tuées et 5 000 autres blessées dans cette catastrophe naturelle.
