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De nouveaux foyers de résistance émergent malgré la politique d’arrestation israélienne

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Khader Adnan lors d'une manifestation dans le village cisjordanien d'Araba en 2012. ©Getty Images

Les forces israéliennes ont arrêté des dizaines de Palestiniens, dont un haut responsable du mouvement du Jihad islamique de la Palestine, lors de raids en Cisjordanie occupée.

Les troupes d’occupation israéliennes avaient détenu Khader Adnan dans sa ville natale d’Arraba, près de Jénine, a rapporté, dimanche 5 février, le Centre d’information palestinien.

Adnan, 44 ans, avait été arrêté après que les forces israéliennes ont fait une descente chez lui et terrorisé sa famille au milieu de la nuit, a annoncé l’agence de presse palestinienne WAFA.

Ces dernières années, ce membre du Jihad islamique a été arrêté à plusieurs reprises, purgeant plusieurs peines de prison. Il a également entamé plusieurs reprises des grèves de la faim contre la politique de soi-disant détention administrative de Tel-Aviv.

D’autres Palestiniens ont été placés en garde à vue par les Israéliens dans les villages cisjordaniens d’Ajjah et de Bir al-Basha et dans les villes de Bani Na'im et Beit Fajjar.

Les forces israéliennes lancent des raids sur diverses villes de Cisjordanie occupée presque quotidiennement, à la recherche de Palestiniens soupçonnés. Les raids conduisent généralement à de violents affrontements avec les habitants.

Au cours des derniers mois, Israël a intensifié ses attaques contre des villes palestiniennes dans l’ensemble des territoires occupés. À la suite de ces attaques, des dizaines de Palestiniens ont perdu la vie et de nombreux autres ont été arrêtés.

Il est à noter que l’arrestation du haut responsable du Jihad islamique intervient alors que les groupes de la Résistance émergent dans de nouveaux foyers.

L’émergence d’un groupe de résistance palestinien affilié aux brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche armée du Hamas, dans le camp de réfugiés palestiniens d’Aqabat Jabr, situé dans la ville de Jéricho, a porté un coup sérieux aux services de sécurité et de renseignement du régime sioniste. Ces derniers se sont plutôt focalisés sur la situation dans les deux villes palestiniennes, Naplouse et Jénine, dans le but de surveiller les actions des groupes de la Résistance.

Le conflit armé du 4 février entre les combattants des brigades al-Qassam et les forces d’occupation israéliennes dans le camp d’Aqabat Jabr a été considéré comme une forte claque aux services de renseignement israéliens, selon les sources d’information palestiniennes. 

Dans son communiqué, la branche armée du mouvement de la résistance islamique de Palestine, Hamas, a affirmé la confrontation militaire de ses combattants avec les troupes israéliennes, et d’ajouter que l’ennemi israéliens s’est vu obligé de se retirer, après qu’il n’a pas réussi à atteindre ses objectifs dans ces affrontements.

En ce qui concerne les crimes israéliens en Palestine occupée, les Nations unies ont désigné 2022 comme l'année la plus meurtrière pour les Palestiniens de Cisjordanie depuis 16 ans.

Les Nations unies ont désigné 2022 comme l’année la plus meurtrière pour les Palestiniens de Cisjordanie depuis 16 ans. L’année dernière, les forces israéliennes ont tué au moins 171 Palestiniens en Cisjordanie et dans l’est de Qods occupé, dont plus de 30 enfants. Au moins 9 000 autres ont été blessés.

Selon le Comité des affaires des prisonniers et des anciens prisonniers, 4 700 prisonniers croupissent actuellement dans les prisons israéliennes, dont 29 femmes et 150 enfants. En outre, 850 personnes sont en détention administrative sans inculpation ni jugement.

Les prisonniers palestiniens sont régulièrement soumis à des tortures systématiques par le régime israélien, pour s’être révoltés contre l’occupation.

Les organisations de défense des droits de l’homme affirment qu’Israël viole les droits et les libertés accordés aux prisonniers par la Convention de Genève.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV