L'organisation Entisaf pour les droits des femmes et des enfants a déclaré samedi dans un communiqué à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer que plus de 3 000 enfants yéménites souffrent d’un cancer à la suite de l'agression saoudienne et du blocus maritime, terrestre et aérien imposé au Yémen. Les enfants sont désormais entre la vie et la mort.
Le groupe de défense des droits a critiqué les organisations internationales et d'autres organismes compétents pour avoir négligé les patients yéménites atteints de cancer au cours des dernières années.
L'organisation a déclaré que le nombre d'enfants atteints de leucémie est en constante augmentation puisqu'il est passé de 300 cas à 700 cas dans la capitale Sanaa, en raison de l'usage d'armes non conventionnelles fournies par les États-Unis et le Royaume-Uni à la coalition dirigée par l'Arabie saoudite au Yémen.
Environ 1 000 enfants auraient également contracté la leucémie dans d'autres régions du Yémen pour les mêmes raisons, lit-on dans le communiqué de l’organisation.
Le communiqué a souligné la grave pénurie de médicaments nécessaires au traitement des patients atteints de cancer en raison de l'assaut et du siège militaires dirigés par l'Arabie saoudite, déclarant que cela coûterait la vie à de nombreux enfants.
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L'organisation a noté que les difficultés économiques causées par l'agression et le blocus militaires en cours ont empêché les enfants qui souffrent d’un cancer de se faire soigner à l'étranger, appelant à la réouverture de l'aéroport international de Sanaa à des fins humanitaires.
Cette organisation a finalement tenu l'Arabie saoudite et ses alliés pleinement responsables de tous les crimes et violations commis contre la nation yéménite, en particulier les enfants, exhortant la communauté internationale à assumer la responsabilité juridique et humanitaire des violations contre les civils.
L'Arabie saoudite, en collaboration avec ses alliés arabes et avec le soutien en armes et en logistique des États-Unis et d'autres États occidentaux, a lancé une guerre dévastatrice contre le Yémen en mars 2015.
L'objectif était d'en finir avec le mouvement de résistance populaire Ansarallah, qui dirige les affaires de l'État en l'absence d'un gouvernement fonctionnel au Yémen et de réinstaller le régime de Mansour Hadi, stipendié à Riyad.
Malgré le massacre des centaines de milliers de Yéménites et la création de pire crise humanitaire au Yémen, la coalition dirigée par l'Arabie saoudite n'a atteint aucun de ses objectifs.
