Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques, Ali Bagheri, s’est entretenu à Ouagadogou avec le Premier ministre burkinabé, Appolinaire Joachim Kyelem de Tembela, des relations et programmes de développement des deux pays.
Faisant allusion à l’antécédent du colonialisme occidental dans le continent africain, le haut diplomate iranien a fait remarquer que « le jour de l’indépendance dans les pays africains c’est le jour où ces pays sont parvenus à se libérer du joug des gouvernements européens qui violent les droits de l’Homme ».
Le Premier ministre burkinabé quant à lui a plaidé pour le renforcement des relations avec l’Iran dont il a loué la civilisation : « Les autres nations et civilisations sont redevable chacune, en quelque sorte, à cette grande civilisation. Et notre pays accueille à bras ouvert toute coopération avec l’Iran.»
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a également rencontré le chef de la diplomatie brukinabée. Les deux hommes ont discuté des questions d’intérêt bilatéral dont la formation d’une commission mixte et la tenue de sa première réunion à Ouagadogou.
Le vice-ministre iranien s’est aussi entretenu avec le ministre bukinabé du Développement Industriel et du Commerce des voies de développement de la coopération économique, de la hausse des échanges commerciales et de la tenue des expositions des produits iraniens.
Le ministre burkinabé a chaleureusement accueilli la présence des sociétés iraniennes au Burkina Faso.
Une nouvelle ère de coopération s’annonce, au grand dam des Occidentaux dont la France, qui se croient toujours dans un monde unipolaire. Les jours à venir s’annoncent riches en évolution et événements. Les autorités du Burkina ont dernièrement manifesté leur volonté de diversifier leurs partenariats parmi lesquels l’Iran.
Les relations entre le Burkina Faso et son ancien colonisateur, la France, ont été tendues à la suite de deux coups d'État militaires l'année dernière, alimentés en partie par l'incapacité des autorités à protéger les civils contre les groupes terroristes dans le nord du pays.
Depuis le 20 décembre dernier, le Burkina Faso affirme ne plus avoir confiance en l’ambassadeur de France et réclame aux autorités françaises son remplacement.
