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L'Iran appelle à une action efficace contre la récente profanation de la mosquée Al-Aqsa

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L'Iran appelle à une action efficace contre la récente profanation de la mosquée Al-Aqsa. ©Fars news

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a tenu une conversation téléphonique avec les ministres des Affaires étrangères du Pakistan et du Koweït ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vendredi et leur a fait part de sa réprobation à l'égard de la profanation de la mosquée Al-Aqsa par le ministre sioniste et l'action injurieuse du journal satirique français Charlie Hebdo ayant fait outrage aux valeurs nationales du pays.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné la profanation de la mosquée Al-Aqsa par le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben-Gvir, mettant en garde contre tout aventurisme et action provocateurs du nouveau cabinet israélien.

Itamar Ben-Gvir, accompagné de colons sionistes s’est rendu le mardi 3 janvier dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville occupée de Qods, une mesure qui a été décrite par les Palestiniens comme une "provocation sans précédent".

La ville de Qods est la capitale éternelle de la Palestine et toute profanation des lieux saints de la Palestine, y compris la mosquée Al-Aqsa constitue une violation des réglementations internationales et une grave atteinte aux valeurs et au caractère sacré de l’islam, ce qui se heurtera à la réaction des nations musulmanes, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.

Louant la résistance du peuple palestinien, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a mis en garde contre les actions provocatrices du nouveau cabinet israélien, et a souligné que la liberté de la Palestine et de la ville sainte de Qods était la priorité du monde musulman.

La lutte contre les actions agressives du régime d'occupation sioniste est, selon lui, le devoir de tout individu aspirant à la liberté, en particulier pour les nations et les États musulmans, qu'il a appelés à agir de concert pour défendre pleinement la noble Qods.

Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a tiré la sonnette d'alarme lors d'un appel téléphonique avec le secrétaire général de l'OCI, Hussein Ibrahim Taha, jeudi. Les deux hommes ont discuté des derniers développements dans la région et dans le monde musulman, notamment de la visite controversée du ministre israélien d'extrême droite Itamar Ben-Gvir dans l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville occupée de Qods.

Le haut diplomate iranien a exprimé sa gratitude pour la condamnation immédiate par Taha de la profanation de la mosquée Al-Aqsa par les sionistes, disant que les conséquences de cette action seraient graves pour le régime israélien.

Amir Abdollahian a appelé à la construction d'un mécanisme juridique et international efficace pour mettre fin aux activités agressives contre l'autorité religieuse et les lieux saints.

Taha, de son côté, a dénoncé la récente profanation israélienne de la mosquée al-Aqsa et s'est dit choqué par la pénétration du ministre du régime d'occupation dans le lieu saint.

Soulignant que de telles actions provocatrices des sionistes perturbent la paix et la stabilité dans la région, Taha a déclaré qu'il était en pourparlers avec divers organismes pour faire pression sur le régime israélien afin qu'il mette fin à de telles mesures.

Il a également qualifié de scandaleuse la publication du magazine français Charlie Hebdo, qui a insulté les autorités religieuses, soulignant que cette affaire devait faire l'objet d'une enquête pour y apporter une solution adaptée.

Pour sa part, le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Cheikh Salem Al-Sabah, a évoqué la politique immuable de son pays sur la question palestinienne et a fermement condamné la récente profanation de la mosquée al-Aqsa par le régime sioniste.

Al-Sabah a en même temps salué la proposition et l'initiative de l'Iran pour une action coordonnée de l'Organisation de la coopération islamique afin de mettre fin aux actions offensives du régime sioniste qui menacent la paix et la stabilité dans la région.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, et son homologue pakistanais, Bilawal Bhutto Zardari, ont échangé vendredi par téléphone. Les deux ministres ont condamné l'incursion de Itamar Ben-Gvir, dans l'esplanade des Mosquées avant de dénoncer les mesures agressives de l'occupation, notamment ses actions provocatrices contre les lieux saints.

Les deux hommes ont en outre échangé sur la situation actuelle en Palestine occupée.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, a vivement critiqué les activités de lobbying du régime sioniste dans la propagation de l'islamophobie et la récente profanation de la mosquée Al-Aqsa.

Le haut diplomate pakistanais a pour sa part exprimé sa préoccupation face à la poursuite des approches agressives du régime sioniste israélien, condamnant en particulier cette récente profanation et ajouté que le silence des pays contre l'injustice en Palestine devait cesser.

Suite à la visite controversée du ministre sioniste, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies s'est tenue, jeudi 5 janvier, à la demande de la Palestine et de la Jordanie et avec les Émirats arabes unis et le représentant des pays arabes au Conseil de sécurité ainsi que la Chine.

Lors de la réunion Barbara Woodward, la représentante britannique auprès des Nations unies, exprimant son ferme soutien au statu quo historique dans la ville de Qods a déclaré que la visite effectuée par le ministre israélien de la Sécurité nationale pourrait faire accroître la tension.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV